The Lords of the New Church

The Lords of the New Church

The Lords of the New Church

Lords of the new church
Lords of the new church

Qui sont ces seigneurs de la nouvelle église ?

Un nom hyper accrocheur, une promesse pas forcément tenue, bien que les Lords of the new Church avec leur incroyable chanteur sulfureux aient donné lors de leurs concerts déjantés, un spectacle qualifié tantôt de mystique, tantôt de satanique ou gothique, flirtant sans cesse avec l'imagerie de mort, entre film d'horreur et réalité tragique.   Les Lords of the new church jouaient sur scène avec l'énergie d'un son punk rock hypnotique emmené par un Stiv Bators complétement possédé qui n'hésitera pas un soir à mettre en scène sa pendaison à la fin d'un concert. L'histoire raconte que la mise en scène frôla de près la réalité !

The Lords of the New Church
The Lords of the New Church

On admire la très belle pochette de leur premier album, on se croirait sorti tout droit d'une bande dessinée :  les Lords of the new church apparaissent en pirates attablés dans un décor désertique rempli de couteau et autre tête de mort et outre le folklore d'usage, j'admire particulièrement leur capacité à intégrer derrière leur musique énergique, un chant mélodieux soutenu par une structure de cœurs qui maintient une architecture soutenue, facilement mémorisable... un paradoxe qui pour mes oreilles aguerries à toujours fait la différence.
Les Lords, c'est bien plus que le bling-bling du trash, c'est un son, un style reconnaissable, une expérience.

The Lords of the New Church : Russian Roulette - 1er album 1982



Des seigneurs, des princes, des démons, peu importe le sobriquet, car il s'agissait avant tout de musiciens chevronnés déjà nourris d'expériences au sein de groupes dont les noms titillent nos oreilles de passionnés. Stiv Bators était auparavant le chanteur des Dead Boys de Cleveland, Brian James ancien guitariste des Damned, et dans la version de base, le batteur Terry Chimes (ex Clash), rapidement remplacé par Nick Turner (ex Barracudas), et Dave Tregunna (ex Sham 69) à la basse. 

The Lords of the New Church - LP : Is Nothing Sacred - 1983


Production discographique :

Les Lords of the New Church ont sorti trois albums studios et autant de Live de 82' à 89'. Le groupe en proie à des tensions se sépare après un dernier concert en mai 89' au London Astoria. Des rumeurs circulent alors sur la volonté du reste du groupe d'évincer le délirant Stiv Bators. Un an plus tard, le leader des Lords of the New Church finira tragiquement heurté par un taxi à Paris. 
James et Tregunna décident de reformer le groupe en 2001 alors que sort la compilation The Lord's Prayer.
Un nouvel album sortira en 2003, mais autant l'avouer, je fais parti de ceux pour qui les Lords of the New Church ont vraiment disparu avec le décès Stiv Bators.

The Lords of the New Church - LP : The method to our Madness - 1984



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