Retour sur un album certainement oublié et qui pourtant... un vinyle des années 80'. 1987 plus exactement, sorti comme un grand nombre d'excellent bands de l'époque par le distributeur Closer/Records, le disque des Privés nous revient en mémoire tel un boomerang. Petite pochette style bande dessinée avec un guitariste en noir et blanc et une belle explosion faciale: l'album s'intitule Explosive Mood! Un Rock électrique, un son sec et vivifiant, on était à mon sens dans la veine des Dogs, City Kids ou Real Kids avec en prime une belle énergie rageuse sur scène. Étonnant de constater le peu de traces laissées sur la toile et pourtant j'ai fini par trouver mon bonheur avec cette émission de Fr3 (décidément...) consacrée aux Privés!
Les Privés : émission Fr3 - 1987 Live
Les Privés originaires d'Orléans étaient en place de 1982 à 1987 sur la scène française : Luc (Batterie) - Gérard Mony (Guit, Chant) - Patrick Jalau (Basse). Ils nous laissent un 45 tours No time / Song for Jeff en 1985 et un LP Explosive Mood enregistré à Londres en 1987 et produit par Alan Thorn (producteur des Hoodoo Gurus) aux studios Trafalgar à Sydney. Les Privés, un groupe oublié des années 80', à redécouvrir avec le plus grand plaisir!
The Top n'est pas franchement l'album le plus évident de The Cure. Conçu en 1984, The Top est un disque assez étrange, Robert Smith enregistre la presque totalité des instruments avec l'aide ponctuelle de Steve Severin de Siouxsie And The Banshees, groupe dont il fait encore partie à l'époque. L'album est une sorte de virage un peu plus pop comparé au précédent et très cold Pornography de 1982, mais n’exagérons rien, l'atmosphère demeure encore tendue comme en témoigne l'ouverture grandiose composée autour d'un déchirant Shake Dog Shake, devenu aujourd'hui un incontournable de Cure. Je sais que cet album est souvent mal perçu, et pourtant il reste à mon sens un disque essentiel, beaucoup trop méconnu et trop souvent sévèrement critiqué. On y trouve notamment cette petite perle qui a bercé l'été de mes 12 ans!
Graines de souvenirs parsemées dans un écrin un peu plus Rock Pop à l’instrumentation parfois expérimentale: Birdmad Girl.
The Cure : Birdmad girl - The Top 1984
Birdmad Girl
This girl has got a smile
That can make me cry
This girl just burns with love
She's burning burning deep inside
Night time night time
Sets my house on fire
I'll turn into the melting man
I'll lose my life
To feel I feel desire
Oh I should feel
Like a polar bear...
It's impossible
She flies outside this cage
Singing girl mad words
I keep her dark thoughts deep inside
As black as stone
And mad as birds
Wild wild wild
And never turn away
Sends me all her love
She sends me everything
She sends me everywhere
Oh I could be
A polar bear...
But it's impossible
I try to talk
The sky goes red
I forget
So fill in my head
With some of this
Some of that
Some of every word she says
Oh I should be
A polar bear...
But it's impossible
2013, après un break de presque dix ans, les californiens font leur come-back et restent depuis plus que jamais actifs.
Les deux "piliers", Frank Meyer guitare/chant et Dino Everett basse, membres originaux désormais accompagnés de Bruce Duff à la guitare et Mike Sessa à la batterie sortent deux singles en 2014, histoire de se remettre en jambe, dont le très Punk Fuck the future (I want now).
The Streetwalkin' Cheetahs - Fuck The Future
Formé en 1995, le groupe trouve son nom dans la chanson "Search & Destroy" d'Iggy & the Stooges, et son style musical dans le Punk-Rock, le Rock'N'Roll High Energy, et son inspiration chez les Stooges, MC5, Johnny Thunders, Sex Pistols, Saints, Radio Birdman. Etc...
A leur actif, une dizaine d'albums, une bonne poignée de singles et des participations à des compilations qui ne se comptent plus. Des collaborations, et c'est bien la preuve que ces garçons ont du potentiel, parmi lesquelles un single avec Deniz Tek (deux reprises de Radio Birdman), Cherry Curry (single "Cherry Bomb"), Sylvain Sylvain, Kevin K, Walter Lure, Cheetah Chrome, Wayne Kramer, ainsi que leur ami Tony Fate (Bellrays).
The Streetwalkin' Cheetahs with Deniz Tek - Do The Pop
Citons également des participations à des split-singles et mini-albums avec Broken Teeth, Stepsister et The Bellrays et des reprises en veux-tu en voilà (Dead Boys, Flamin Groovies, MC5, Stooges, Heartbreakers, Saints etc).
The Streetwalkin' Cheetahs - Slow Death
Dernière info en date, Frank Meyer et Bruce Duff viennent de monter un groupe avec Tony Fate en parallèle des Streetwalkin' Cheetahs, de quoi se réchauffer pour l'hiver.
Fernand Naudin
The Streetwalkin' Cheetahs - "Future Lost" Live 2005
The Sound: le meilleur des groupes britanniques inconnus des 80's, de l'injustice au suicide.
The Sound: 7 albums et un live, 6 littéralement puisque Propaganda sorti en 99' est en fait un album non commercialisé de 79' soit antérieur au premier album.
The Sound are the greatest undiscovered British
band of the 80's peut on lire au dos du cd réédition de 96' chez
Renascent qui regroupe Shock of Delight et Heads and Hearts, c'est
probablement vrai. Vrai et injuste, d'une injustice qui poussera même
Adrian Borland le chanteur à se jeter sous un train en avril 1999 alors
qu'il enregistrait son 5ième album solo.
Lorsque l'on présente un groupe, le jeu est
d'extirper le meilleur de la carrière pour le proposer. Encore injuste
pour le groupe et sûrement le moyen de fâcher les rares inconditionnels tant le talent de songwriter de Borland est grand et la
discographie homogène en qualité. Chacun aura ses préférences.
The Sound est un groupe post-punk formé en 1979 sur les ruines des
Outsiders trio punk ayant sévit depuis 1975. Adrian Borland en était le leader, chanteur, guitariste (gaucher),
remarquable songwriter et occasionnellement organiste.
Vous l'aurez compris, j'aime tout de lui mais je situerais dans mon Top One le premier album du groupe Jeopardy. A l'époque, en1980, je le mettais sur le même plan que le Boy de U2, j'étais
dingue de ce post punk métallique avec juste un peu plus de révolte pour
le Sound, une même qualité de guitare et la voix de Borland en plus.
Empli d'une ferveur posée, elle emporta l'amour du fan que je devins dès
la première écoute. A retenir particulièrement sur cet album les titres: «Missiles», «Heartland», «I can't escape myself» et «Resistance»!
The Sound : Resistance - Lp : Jeopardy - 1980
Le 2e album From the lion's mouthsort sort lui aussi chez Korova en 1981. Pour beaucoup de fans comme pour la critique c'est le meilleur, même si je ne partage pas véritablement cet avis commun. Mais bon je peux comprendre. Ecoutez plutôt «Sense of Purpose» «Skeletons» ou «Winning» pour vous faire un avis.
Un troisième album All fall down va voir le jour encore chez Korova en 1982. Il dénote d'une certaine recherche et d'une évolution plus Cold Wave. Pas mauvais et plutôt homogène, je n'y ai pas trouvé le gimmick qui scotche mais son écoute est quand même un bon moment.
Puis s'ensuit une période de gestation jusqu'à la sortie de l'EP Shock of delight en 1984 qui marque la mutation vers une musique plus posée, plus travaillée, de la pop rock non commerciale mais toujours aussi sombre. Six bons titres dont j'extirperais l'excellent «Counting the days».
The Sound : Counting the days - Live - 1984
On en arrive à l'age mûr que laissait présager le
précédent opus, c'est de ce sublime Heads and Hearts de 1985 que la
consécration aurait pu venir, encore aurait il fallu faire quelques
concessions commerciales. Il n'en reste pas moins un énorme succès
d'estime et des critiques enthousiastes, pour moi c'est le joyau. Je ne
vais pas vous parler du tout venant déjà de grande qualité mais
simplement vous demander votre avis sur un différent de 30 ans avec mon
ex-femme, de ces deux morceaux: lequel préférez-vous? Total Recall ou Love is not a ghost?
The Sound : Total Recall
The Sound : Love is not a ghost
S'en suivront l'excellent live In the Hothouse une compil' des différents EP dénommée Counting the days du nom du morceau et encore un dernier album Thunder Up en 1987.
Largement affecté par l'échec du groupe, Borland provoqua l'annulation des derniers concerts et tomba dans une profonde dépression dont il ne se remit véritablement jamais. Celle-ci conjuguée à des désordres schizo-affectifs et une dépendance à l'alcool, l'emportera 12 ans plus tard, dramatiquement comme dit plus haut. Il en reste un héritage discographique étonnant et méconnu, à découvrir de toute urgence!
Retour à la fin des années 90' avec les Roadrunners, un band qui fait partie de nos groupes fétiches. Originaires d'Evreux mais rapidement basés au Havre, longtemps très proche de Little Bob avec qui ils produisent leur premier disque, les Roadrunners ont écumé les scènes françaises pendant une quinzaine d'années. Au chant, un certain Frandol qui fait ses armes avec ce groupe dont l'absence de succès est encore une fois à regretter. Je les aurais volontiers vus tenir le devant de la scène à la manière de Noir Désir, mais le destin en a voulu autrement. Une autre figure de cette scène rock du nord de la France se distingue en la personne du guitariste Nito Rodriguez, et pour les Roadrunners la carrière discographique aura laissé gravé dans les sillons six albums, presque tous sortis chez Boucherie Production. En 1987, Fr3 région diffusait ce reportage d'une dizaine de minutes dans l'émission Zap. Le son et les images sont d'époque, mais le témoignage de leur énergie scénique est absolument savoureux. Un vrai plaisir que de revoir ce témoignage vidéo des Roadrunners!
Nouvelle émission radio : Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog!
Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu :
Au programme :
Rem: Orange Crush - Shredded Ermine’s: Insane - The Knack: My Sharona - Iggy Pop: Lust for life - Ramones: Blitzkrieg - Clash: I fought the law - Sex Pistols: God save the queen - Eric Clapton: Layla - Patti Smith: Smells like teen spirit - Telephone: 2000 nuits - Rita Mitsouko: Les Consonnes - Cure: Play for today - Lou Reed: Perfect day - Pretenders: Back on the Chain gang - Billy Idol: Flesh for fantasy.
Il y a des week-end comme ça ou un petit brin de nostalgie nous conduirait volontiers dans les méandres des années Rock auxquelles on attache parfois un peu plus d'importance. J'avoue sans peine que je situe pour ma part cette période quelque part au milieu des années 90'S. C'était l'époque des labels Closer (1ère génération) et Danceteria qui nous ont fourni une production discographique débordante et originale.
Les Dogs, fleuron du rock à Rouen étaient installés depuis déjà bien longtemps sans avoir connus le succès mérité en France, et une série de jeunes groupes rock indépendants fleurissaient dans ma discothèque afin d'y laisser quelques traces indélébiles. Bien sûr cette Play List n'a rien d'exhaustif et ne reflète que mon envie du moment, une super envie de vous faire partager quelques groupes et titres auxquels je voue une véritable admiration, le genre de morceaux qui m'envoient voyager parfois très loin !
Et on commence avec un must pour moi, un certain Thierry Duvigneau, alias Kid Pharaon, bordelais et fervent admirateur du Velvet Underground et de Jonathan Richman, il nous fournit entre 1987 et 1991 une production de trois albums, tous relativement différents ! Le Kid comme on l'appelait à l'époque, a une influence majeure sur mon orientation Rock... C'est peut-être pas la révolution rock, mais quel album. C'est le premier - 1987 - et il s'appelle Love Bikes !
Kid Pharaon : Livin'on the sea Coast - Lp Love Bikes - 1987
Retour à Rouen pour continuer mon périple initiatique du week-end ! Fin des années 80', début 90' avec les Mister Moonlight, qui nous entraînent dans le sillage de leur rock incisif, servi par la très belle voix de José Butez! Ils avaient des mélodies envoyées, travaillées, un caractère affirmé et une belle énergie sur scène! Leur album Lullaby est un très bel écrin électrique porteur de quelques perles musicales. Mais juste avant en 1888, il y avait Precious Time sorti chez Fu Manchu/Closer : on ressent sans hésitation les connections musicales avec les Dogs et les Plimsouls, un régal!
Mister Moonlight : Precious Time
Je rajouterais car je suis bourguignon et parce que je les adore les Shredded Ermine's, un groupe de Nevers qui officia entre 1985 et 94' avec 2 albums, un premier Ep produit par Kid Pharaon et une compil' chez Danceteria ! Une musique précise, incisive parfois Pop, voir même très Rock faisant partie des nombreuses
pépites méconnues du Rock français. Ils avaient un certain goût
précurseur du mélange des genres assez original pour l'époque. Ainsi, on
retrouvait notamment sur l'album Aldila de la mandoline, de l'harmonica, du banjo, du piano, le tout aromatisé aux saveurs Rock de l'époque. Écoutez ce : Would I ever love - 1988.
Shredded Ermine's : Would I ever Love - 1988
Pour terminer cette quart d'heure Play List Week-end Rock 90'S : un incontournable parmi les incontournables : Les Dogs! Retour à Rouen, encore une fois... une pensée bien sûr pour Dominique Laboubée qui de la haut doit certainement apprécié l'aura que son groupe, sa musique et sa personnalité ont laissé dans l'inconscient collectif Rock français! A croire qu'ils sont plus connus aujourd'hui qu'à l'époque. Mais qu'importe, quel héritage ils nous ont laissé... une discographie sans faille et des paillettes dans les yeux!
Les Dogs : More More More - Live 1999
Ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon voyage, ce week-end je parts en Rock'n'90'S!!!
Si vous avez été assidu sur ce blog, vous n’associerez plus : - L’hymne à l’amour à Edith Piaf, mais aux Cyclope
- Tu verras à Nougaro , mais aux Ablettes
- La marseillaise à Rouget de Lisle, mais à Oberkampf.
Et pour finir cette « quadrilogie » ( ?),
- Je suis venu te dire que je m’en vais, ce ne sera plus Gainsbourg mais Les Infidèles!
Les Infidèles : Je suis venu te dire que je m'en vais
Lons le Saunier n’est pas seulement la ville d’origine d’une célèbre vache qui rit, mais aussi des Infidèles, groupe crée au début des années 80. Leur premier album Rebelle connait un certain succès, avec le titre Mon Heroine.
Les Infidèles : Mon Héroïne
Mais c’est surtout le second, Héritage qui les fera vraiment décoller en 1992 avec le titre Les larmes, des maux. S’ensuivent 5 albums ( Heritage - 1992, HWOL - 1994, Ailleurs - 1997, Cirkus 2007, et enfin Turbulences - 2010), les tournées en France et en Europe, puis comme la quasi-totalité des groupes, le splitte et ….Ô surprise, une reformation en 2016 avec un nouveau batteur Frédéric Maisier.
En effet, le groupe envisage la captation d’un album live et fait appel aux amateurs pour faire la « claque » sur l’enregistrement ( se reporter au compte Facebook Les Infidèles l'Officiel si intéressé !!!!). Le rendez-vous est fixé pour le 14 janvier 2017 aux Forges des Fraisans, avec également un projet de nouvel album studio dans le courant de l'année prochaine.
Les Infidèles : Les larmes des maux
On gardera en mémoire l'année 1985 avec la sortie de cette adaptation… « punchy » du titre de Gainsbourg : Je suis venu te dire… L’original était excellent certes, mais le cover Rock des Infidèles était pas mal non plus !
Etienne Frelet
Membres actuels:
Jean Rigo : chant et guitare
Olivier Dérudet : basse et choeurs
Frédéric Maisier : batterie et choeurs
François Grimm : guitare et choeurs
Anciens membres:
Fabrice Ragris : Claviers et choeurs
Annette Bailly : Claviers et choeurs
Joe Mattis : Batterie
Jean Cyril Masson : Basse
Nouvelle émission radio : Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog!
Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu :
Les Invétérés du rock
Dogs : Never Come back -
The Do : On my shoulders -
The Jam: In the City -
Aerosmith : Walk this way -
The Batmen : The Beat -
Sheryl Crow : My favorite mistake -
Paul Weller : Wild wood
- Stereophonics : Fight or Flight -
The Craftmen Club : Back in Town -
Cranberries : Zombie -
Waterboys : Fisherman’s blues -
Placebo : Special Needs -
Acdc : Back in black -
John Mellencamp : Jackie Brown -
Ben Harper : Better Way -
Rolling Stones :
Rock and a hard place.
Fun House est le second album des Stooges et le dernier paru chez Elektra en 1970. De sa pochette à son contenu, tout laisse penser à un volcan en éruption, à sa lave en fusion, quelque chose d'incendiaire et de dangereux.
Cette tornade est très vite devenue une référence en matière de punk et de Rock'n'Roll High Energy. Les Damned reprenaient «1970» («I Feel Alright») sur leur premier album (1977) et les Sex Pistols ne juraient presque que par ce disque, au point de vouloir le même son sur leur futur album. Quant à ceux qui les descendaient au lance-flammes, affirmant qu'ils ne savaient pas jouer, ceux-là, donc, n'avaient rien compris. Les Stooges savaient jouer et le coffret «Complete Fun House sessions» en est la preuve.
The Damned : I Feel alright
L'album, enregistré live en studio, livre la recette d'un très grand disque de Rock'N'Roll. Guitares fuzz, plans blues survitaminés des frères Asheton soutenus par un Dave Alexander plein de feeling et Iggy, au milieu, Iggy en sueur, Iggy en sang, la gorge en feu, qui hurle plus qu'il ne chante au fond, et envoie toutes les années 60 se faire foutre.
The Stooges : Loose
«1970», «Down On The Street», «Fun House», «Loose» et les autres titres sont de vrais brûlots proto-punk. S'il fallait regretter quelque chose à propos de ce disque extraordinaire, ce serait l'absence de «Lost In The Future» que l'on trouve sur le coffret «Complete Fun House sessions». Certes, un peu faible comparé au reste de l'album, «Lost In The Future» s'inscrit dans la lignée de «Down On The Street», et du fabuleux «Dirt», titre plus posé que les autres, qui avait cependant toute sa place sur l'album.
The Stooges : Lost in the future
Fun House, incontournable, légendaire, mythique, ce que vous voudrez, ce disque aurait pu sortir en 1976, en 1989 ou en 2016.
Intemporel.
Dans mon Top 5 depuis toujours.
Focus sur l'album A new dimension to modern love de Popincourt !
Vous l'avez compris je ne vous emmène pas dans le 11ième arrondissement de Paris rue Popincourt, mais plutôt à la découverte de la dernière création musicale d'Olivier Popincourt. On découvre avec ce disque l'inspiration Pop Rock d'un artiste dont les références et les inspirations ne font aucun doute! Popincourt s'en réfère facilement à Paul Weller plutôt période Style Council, et ça se ressent vraiment dans les compos et les arrangements! Il y a parfois un zeste d' Elvis Costello, un parfum de Joe Jackson, des accents Rock côtoient des arrangements de cuivres plus Jazzy, toujours dans une grande très grande finesse! Popincourt nous vient de l'hexagone mais sa langue artistique est celle de Shakespeare, et il semble d'ailleurs totalement imprégné de cette culture anglo-saxonne qui suinte des sonorités musicales émanant de ce très bel album !
Popincourt : A new dimension to modern love
Pour l'enregistrement de ce disque, Popincourt a su s'entourer de musiciens talentueux avec notamment Ken Stringfellow (Posies, Big Star, REM) et Hervé Bouétard (Bertrand Burgalat, AS Dragon).
Le résultat oscille entre unité et éclectisme, une énergie douce portée par une voix limpide et mélodieuse de "French pop anglaise" ! Un voyage très agréable dans un univers Pop que je vous conseille fortement de découvrir : A new dimension to modern love est sorti il y a quelques mois ! Essayez- le !
L'un des guitariste légendaire de l'histoire du rock, au style primitif et extrêmement rapide, Johnny Ramone de son vrai nom John Cummings, est décédé le 15 septembre 2004 d'un cancer de la prostate! Son jeu primaire et sauvage, pierre angulaire du son des Ramones, a laissé un trace indélébile dans l'inconscient collectif musical. A ce demander ce qu'aurait été cette révolution évolutive du son rock des années 70' à 90' s'il n'y avait pas eu les Ramones !
Pour l'anecdote, la première guitare que Johnny Ramone décida de s'offrir était une Mosrite Ventures bleue! Il l'avait acheté au magasin de musique Manny à New York. C'est d’ailleurs dans ce magasin "légendaire" que David Gilmour - Pink Floyd - avait fait l'acquisition de sa magnifique "Black Strat" quatre ans plutôt pour la modique somme de 54 dollars...
Cette première guitare sera malheureusement volée et remplacée à partir de 76' par un modèle identique couleur blanche et qui servira la quasi totalité des concerts des Ramones.
Johnny Ramone est rentré au panthéon des guitaristes influents dans l'univers Rock! Une pensée émue pour lui et pour son œuvre en ce triste jour d'anniversaire.
Oberkampf : le punk français des années 80' à Paris
Tout le monde connait la version reggae de la marseillaise, issue du cerveau embrumé de Serge Gainsbourg. A l’époque ( 1979) on avait assisté à une levée de boucliers, on ne touche pas à l’hymne national. L’homme à la gitane déclarait à l’époque :
"C’est pas des dents que ça fera grincer, c’est des dentiers !”
Ce que l’on sait moins, c’est qu’un groupe punk réédite la chose, un peu plus tard (1983), sans que cela ne provoque une telle vague de défiance… OBERKAMPF !
Pourquoi un tel nom, d’ailleurs : tout simplement parce que le Bataclan, célèbre salle de concert, jouxte la station de métro du même nom.
Alors, what’s about ce groupe ? Au départ, il y a la volonté du guitariste de monter un groupe de rock au sein de son lycée. Après plusieurs splites, le groupe se stabilise autour de Joe Hell (chant), Pat Kebra (guitare) et Buck Dali (basse).
Notons, pour la petite histoire, que le «O» de «Oberkampf » est barré, pour faire référence au Who, particularité vite abandonnée…
En 1981, sortie de leur premier EP Couleurs sur Paris », puis en 1983 PLC ( Plein les c…..) , un autre album Cri sans Thème en1985 ! Suivra un Live en 87' puis quelques compil et Best Of avant de retrouver une résurrection impromptue en 2007 avec l'album Animal Factory, sorti chez FGL productions !
Oberkampf : Couleurs sur Paris
Mais revenons sur cette nouvelle mouture de l’hymne national : Joe Hell raconte qu’il y eut à l’époque un malentendu, puisque ce titre draina aux concerts un public de nazillons, public dont le groupe n’avait que faire... et dont ils eurent du mal à se débarrasser…
La Marseillaise d' Oberkampf : une intention Punk et un vrai moment d'anthologie !
Oberkampf :La Marseillaise
Dernier mot sur le sujet, Pat Kebra a continué une carrière en solo, et je ne saurais que vous conseiller d’écouter ce qu’il fait. A bon entendeur
Voici un nouveau numéro de mon émission radio Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog ! !
Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu :
Les Invétérés du Rock - Rock Indie Radio
Les Satellites : Le nez à la place de la bouche - Died Pretty : Blue Sky Day - Jean Louis Aubert : Stockholm - Creedence Clearwater Revival : Fortunate Son - Joe Jackson : One more time - Martyn Mulhere : Feel so right - Nirvana : Come As You Are - Killing Joke : Eighties - The Damned : Life Goes On - Mano Negra : Mala Vida - Lords of the new church : Russian roulette - Portishead : Roads - Steppenwolf : Born To Be Wild - Rage Against The Machine : Take The Power Back.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur le Blog également... On adore ça !
"Être Punk, c'est trouver sa voie, son style, surtout ne pas suivre bêtement les autres".
"En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n’a pas besoin de roi”
John Lydon souvent plus connu sous le nom de Johnny Rotten.
Homme de paroles, et de phrases provocatrices, hautes en couleur, il raconte dans ses Mémoires «La rage est mon énergie» : "Oh, mon Dieu, matez-moi ces dents!" C'est Steve Jones qui a fait : "Oh beuuurk, t'es tout pourri!" Du coup, tout le monde m'appelait Rotten, "pourri", et le surnom m'est resté à vie!
Johnny Rotten : La rage est mon énergie
En anglais ça donne «anger is an energy», le refrain de Rise, un morceau de PiL (Public Image Limited). C'est le groupe qu'il forma en 78' au sortir de l'expérience Sex Pistols !
Johnny Rotten qui déclarait en 2013 à Hugo Cassavetti de Télérama que la musique n'était pas une vocation dans sa vie, mais un truc qui lui est tombé dessus :
"C'est arrivé par hasard. Malcolm McLaren et Bernie Rhodes, le futur manager de The Clash, étaient en train de monter ce groupe, les Sex Pistols. Rhodes avait repéré ce drôle de gamin aux cheveux verts qui arpentait King's Road avec un tee-shirt sur lequel était inscrit : « Je hais Pink Floyd ». C'était moi. Ils m'ont demandé si je voulais chanter. Je n'y avais jamais pensé.
En fait, j'avais même développé un certain art de mal chanter. Parce que j'avais fréquenté un collège catholique où, dès qu'on repérait un garçon à jolie voix, il était enrôlé dans le chœur. Et on savait ce qui arrivait aux gosses qui tombaient entre les mains du prêtre… Voilà d'où vient ma voix si particulière. Une protection. Du coup, elle est assez unique. Et puis j'ai toujours été plus sensible à la force des mots, à leur prononciation qu'à une simple mélodie".
"J'ai écrit le texte de God save the queen presque d'un trait, le temps d'avaler une boîte de baked beans [haricots blancs, ndlr] ! Une vérité qui ne demandait qu'à jaillir."