jeudi 29 septembre 2016

The Craftmen Club

The Craftmen Club

The Craftmen Club : Thirty six minutes
The Craftmen Club : Thirty six minutes

Dans les plaines du Far breton

J'espère ne pas trop me tromper en affirmant que vous devez bien avoir deux ou trois chansons qui vous collent aux baskets, qui ont marqué des moments de votre vie et qui lorsque vous les écoutez des années après continuent de vous remémorer les bons souvenirs comme les mauvais.
Je ne déroge pas à la règle et en piochant dans la playlist de ma vie j'y trouve toujours avec grand plaisir un album que j'écoutais en 2009 et qui m'évoquait alors la liberté et l'aventure. C'était la bande originale parfaite de mon road trip.

The Craftmen Club
The Craftmen Club
Aujourd'hui il me donne toujours la même patate, alors forcément, on en parle sur le Blog!
Cet album c'est Thirty-six minutes de The Craftmen Club.

The Craftmen Club : Back in Town



Il était une fois dans l'ouest...


The Craftmen Club est un trio de rock qui voit le jour en 2000, à Guinguamp pour être précis, et composé de Steeve Lannuzel au chant et à la guitare et de Yann Ollivier à la batterie. Plusieurs bassistes se succéderont : Kevin Le Bervet, Mikael Gaudé pour finir par Marc Corlett.
Remarqués par la critique en 2009 à la sortie de Thirty-six minutes, ces artisans (Craftmen) bretons n'en étaient pourtant pas à leur première galette.
En 2001 le groupe sort un maxi de 4 titres suivi l'année suivante d'un Ep de 8 titres. C'est en 2005 qu'ils sortent leur premier album digne de ce nom, I Gave You Orders Never To Play That Record Again, qui leur permettra de faire de nombreux concerts en France. Un passage au Printemps de Bourges les fera rentrer dans la ronde des groupes à surveiller. S'en suivra pourtant une très longue attente avant la sortie de leur album-concept.

Thirty-six minutes

36 minutes, comme son titre l'indique, c'est la durée de cet album. Pas de chichis, c'est direct et rythmé comme l'énergie que ces gars nous envoient. Chantant en français mais surtout en anglais, The Craftmen Club nous racontent au fil de leurs 11 chansons, l'histoire de Gary Blood, un cow-boy parti venger sa famille assassinée. Pas de chichis on vous dit. Et en plus ça fini mal, le héros meurt en plein désert.
   

The Craftmen Club : Gary Blood


Et le désert, ces gars arrivent très bien à nous le faire imaginer. Derrière leur rock crasseux, s'entremêlent des airs de country, de blues, de folk. Leur univers est prodigieusement cinématographique, on voyage direct dans les plaines du Far West.
En voici deux exemples avec les titres Desert land et Death Song le morceau de fin.

  The Craftmen Club : Desert Land 

The Craftmen Club : Death Song

 Plus de signaux de fumée

Après avoir tourné cet album jusqu'au Japon, les Craftmen feront de nouveau une longue pause bien méritée pour sortir en 2013 leur dernier album en date Eternal life que je vous laisserai découvrir par vous même. J'avoue être moins fan...
Depuis silence radio. En espérant que nos trois cow-boys n'ont pas rôti dans l'enfer du désert. Si vous avez des nouvelles?

Anioshka

mercredi 28 septembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock



C'est reparti, je vous invite à nous retrouver sur la fréquence musicale du blog ! A l'image de tous ces groupes incroyables dont nous parlons ici avec passion, je vous propose 1 fois par semaine, une infiltration radiophonique bien personnelle dans cet univers rock indépendant ! 1H de Rock initialement diffusée sur  Radio Cultures Dijon   en podcast sur le Blog !
Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu :
  • Matmatah - Lambé
  • Radiohead : Paranoid Android  -
  • Psychedelic Furs : Sister Europe (original)  -
  • Foo Fighters : Sister Europe (cover)
  • Rodolphe Burger : I’m waitind for the man
  • Kravitz : always on the run  -
  • Red Hot Chili peppers : Give it away
  • Soundgarden : Black hole sun
  • Church : under the milkyway
  • Starshooter : papillons de nuits
  • Prohibido : La vraie vie
  • Killing Joke : Love like blood
Les Invétérés du Rock - Rock Indie Radio
Les Invétérés du Rock - Rock Indie Radio

Facebook Auguste Marshal
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samedi 24 septembre 2016

Joe Jackson

Joe Jackson : Look Sharp

Joe Jackson
Joe Jackson

Look Sharp, le côté Rock de Joe Jackson

On connaît tous plus ou moins quelques uns des tubes de Joe Jackson, notamment le célèbre Steppin' out  de l'album Night and Day en 1982, qui se posta à l'époque en 6ième place dans les Charts américains. Joe Jackson à ce moment avait déjà entrepris un virage Jazzy/pop dans sa carrière.

Historiquement, Joe Jackson n'est pas issu d'une famille très aisé et il a dû se battre pour réussir. Un concours musical lui permet très jeune d’accéder à la Royal Académy of Music de Londres et il en sort diplômé. Il aurait pu devenir un excellent musicien de conservatoire, mais l'ambition et le talent l'entrainèrent vers d'autres projets. En effet, si Joe Jackson a décroché assez rapidement la timbale du succès, il ne s'agit pas de ces réussites propulsées par la chance ou la médiatisation, mais plutôt de celle d'un bosseur, technicien de la musique et artiste talentueux.

Joe Jackson : Look Sharp - Lp complet

 

Même si je ne peux que reconnaître son aura et son talent, c'est vraiment la première partie de sa carrière qui m'intéresse, et notamment le premier album, j'ai nommé : Look Sharp !
La pochette précieuse en noir et blanc laisse planer l'atmosphère du dandy policé avec ces deux souliers pointus blancs à lacets, aiguisant ainsi notre regard avisé. 
Look Sharp est sorti en 1979 et colle assez bien à l'air du temps ! Faites le test, diffuser cet album en play list au milieu des Jam et des Clash, et vous verrez à quel point on sonne "dans l'air du temps". Pourtant, il y a un petit truc à part, qui comme les deux groupes précédemment cités, porte ce LP au rang des disques de références. Un style incisif marqué d'une agressivité maîtrisée, propulsé par la voix limpide de Joe et une énergie capable de vous sortir du lit un dimanche matin à 8 heures, façon "Mérinos le matin les réveils en beauté" !

 Joe Jackson : One more time - Live - 1980



Le set est minimaliste, les morceaux reposent sur les lignes de basses rondelettes de Graham Maby qui restera son fidèle bassiste durant une bonne partie de sa carrière ! Il y a du rock et des mélodies enlevées, acérées comme pour ce : One More Time qui ouvre brillamment l'album.

Rock absolument, Punk rock Got the Time en est la preuve, Ska avec le titre Look Sharp... ce disque nous apporte une palette parfaite des possibilités incandescentes de Joe Jackson. Ce premier disque relativement bien reçu par la critique contribuera à lancer sa carrière, même si les possibilités techniques et artistiques de ce virtuose l'entraîneront dans des sphères qui dépassent largement le cadre de ce blog !

Look Sharp : un album à classer au rang des références Rock.

Auguste Marshal

 Joe Jackson : Steppin' out - Night and day - 1982



Laissez-nous vos commentaires, on adore !

vendredi 23 septembre 2016

Matmatah

2016 est l'année des reformations ! Matmatah

Matmatah - Photo : http://cd1d.com/fr/artist/matmatah

Le groupe Matmatah annonce sa reformation ! Bonne nouvelle, je n'étais pas un fan absolu, mais j'avoue que j'ai passé de très bons moments  à les écouter en soirées. Il y a chez eux quelque chose d'entrainant et de festif' que je souhaite vraiment retrouver ! Le communiqué annonce une date le 2 mars prochain, et pour la suite, tournée, albums, il faudra sans doute attendre un peu.

Eric Digaire (basse), Tristan Nihouarn (chant-guitare) et Benoît Fournier (batterie) sont les membres historiques du groupe, seul le guitariste "Sammy" sera remplacé par Eric Baroux
Alors finalement, ce soir : j'irai peut-être faire un tour à Lambé !

 Matmatah - Lambé An Dro (Clip Officiel

jeudi 22 septembre 2016

Les Ablettes

 Les Ablettes : un succès éphémère !

Les Ablettes
Les Ablettes

C'est la rentrée, sortez vos cahiers et vos stylos : après la version ultra-speedée de l’hymne à l’amour par les Cyclope, nous allons parler de Claude Nougaro, avec Tu verras, ou du moins de la version…revisitée par les Ablettes, groupe originaire de Fumel, qui sévissait dans les années 80'.

Les Ablettes : Tu Verras - 1985



Au départ, les « Ablettes masquées » leur premier nom, est un quatuor. Et dans leur petite ville de Fumel (entre Agen et Bordeaux) il n’y a pas d’alternative : soit on va bosser à l’usine, soit on monte un groupe de Rock…
C’est ce que feront nos 4 compères …

Les Ablettes
Les Ablettes
Leur premier 45 tours est un bide, ils se tournent alors vers une musique « power pop », et signent sur le label  Réflexes  (Bandits, Désaxés…mais nous reparlerons de ce label…) 
Et là, Bingo: ils enregistrent la chanson sus-nommée, le titre passe en radio et s'envole au travers de l’Hexagone, mais nouvel écueil : leur maison de disque met la clé sous la porte. Ils finissent cependant par signer chez Polydor et décrochent leur second hit,  Jackie s’en fout  qui fera rugir les platines des radios de France et de Navarre en octobre 1986.

 Les Ablettes : Jackie s'en fou 



Un troisième titre va flirter avec les Charts : Jeunesse sauvage.
Ils enregistrent leur premier album ( les Ablettes, 1988), mais le combo est déjà sur le déclin. Deux autres albums se suivent : Art commando en 1991 et Anticonstitutionnellement en 1993 puis la séparation , après un ultime concert en 1994 . 
Il nous reste cependant ces quelques titres, qui fleurent bons les années 80'…

 Etienne Frelet

 Les Ablettes : Jeunesse sauvage - 1987 


mardi 20 septembre 2016

Nirvana - Killing Joke - The Damned

Nirvana - Killing Joke - The Damned

Nirvana - Come as you are : l'histoire d'un riff' ! De Killing Joke au Damned !


Nirvana - Killing Joke - Damned
Nirvana - Killing Joke - Damned
Éloquent, surprenant... sans vouloir nier, ni remettre en question la qualité générale et l'interprétation époustouflante de la chanson de Kurt Cobain, l'originalité de la compo' musicale semble toutefois érodée. L'excellente ligne de basse qui tient en haleine le titre du début à la fin est évidement "inspirée" de la ligne de guitare d'un titre des anglos saxons Killing Joke
Ce petit Mix d' une minute vingt, histoire d'appuyer le propos.




Le titre Eighties de Killing Joke est paru 7 ans plutôt en 1985 sur l'un des albums les plus connus de Killing Joke. L'album Night Time est en effet le disque qui reçu le plus fringant succès pour le groupe avec notamment le standard Love like Blood, un pied dans le Post Punk et l'autre dans la New Wave, avec en clôture ce fameux Eighties tellement "inspirant", pour ne pas dire mieux.
Selon certaines sources, Jaz Coleman leader de Killing Joke, bien qu'accusant Nirvana de plagiat n'aurait pas intenté de procès tandis que d'autres prétendent que la justice aurait débouté Coleman. L'affaire semble désormais close puisque Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana a enregistré en 2003 un titre sur un album de Killing Joke, histoire de mettre un terme une fois pour toute à cette affaire de copie et d'égo !

Bon me direz-vous, encore une histoire de "plagiat" dont l'histoire de la musique est truffée, mais ce qui est encore plus surprenant, c'est peut-être d'écouter ceci :

The Damned : Life Goes on - LP Strawberries 1982




Etonnant non?... L'album Strawberries des Damned est sorti en 1982, trois ans avant celui de Killing Joke! Le génial groupe punk ayant lui aussi négocié un virage post punk/new wave nous concocte alors ce splendide titre portée par la voix grave et lyrique de Captain Sensible! Comme toujours les Damned portent le flambeau de leur nom. Reclus au rang de damnés, ils demeurent les créateurs d'un riff' mythique tout en restant à jamais les dindons de la farce du succès. Et pourtant, quel génialissime talent de créateurs!

Restons objectif, il s'agit de la reprise d'un Riff, et dans l'affaire, il nous reste trois magnifiques compos à jamais empreintes du sceau de leurs auteurs, une recette "pompée" diront certains, mélangée, réutilisée et pourtant à chaque fois si particulièrement façonnée. 
C'est un peu comme en cuisine... l'art de transcender une recette en la réinventant chaque fois, c'est peut-être cet acte magique aux portes de l'alchimie que l'on distingue parfois au travers des d’affres de la création.
Auguste Marshal

Killing Joke - Eighties  - Lp : Night Time - 1985

  Nirvana - Come as you are - Live unplugged

Documentaire Killing Joke : The Death of  and Resurrection Show trailer 

 




jeudi 15 septembre 2016

BIJOU

Bijou

Le meilleur album Rock de tous les temps !

Bijou - Photos Dos Santos Flora
Bijou - Photos Dos Santos Flora http://www.bijou-groupe.com/photos

Alors, quel est le meilleur album rock français de tous les temps ? Un album des Dogs, d’Oberkampf, des Bérus ? Ou alors de Trust, de Telephone, de Starshooter ? Ou chez les vétérans (dont je fais partie !!) un 78 tours ( !) de Johnny, de Dick, d’Eddy ? A moins que ce ne soit une galette des BB Brunes ou de Kyo ? Non, là je déconne, soyons sérieux…
Il est certain qu’il y aura autant d’avis que de « votants ».
Mais If the Winner est désigné par un mec qui, à la tête de son groupe, écume les scènes hexagonales depuis plus de 30 ans, groupe qui a « inventé le Rock’n roll » (c’est lui qui le dit), cela donne quand même un gage de crédibilité, non? Et si je vous dis Didier Wampas, ça vous parle ? Eh bien, ce cher Didier désigne l’album de Bijou  OK carole comme le meilleur album rock français de tous les temps. 

Bijou - OK Carole

Bijou - OK Carole
Bijou - OK Carole

Ne déflorons pas trop le sujet, on vous parlera plus longuement de BIJOU un peu plus tard, mais cet album contient quelques pépites : « OK Carole », « Je connais (ton numéro de téléphone..) », et un titre chanté avec…Gainsbourg himself, « les Papillons noirs ».
L’homme à la gitane s’était plus ou moins mis en retrait de la musique, mais sur l’insistance du trio (et de leur parolier-mentor Jean-William Thoury ), il accepta de reprendre du service. Ceci sur un obscur titre de Michèle Arnaud, qui était complètement passé inaperçu lors de sa sortie…Ce nouvel enregistrement lui remit le pied à l’étrier, pour les futurs succès que l’on connait…

 Bijou : Les Papillons noirs

 



Mais reparlons du meilleur album de rock français de tous les temps : OK Carole. Treize titres enregistrés au fin fond d’un studio planqué dans la cambrousse, des titres acérés, magnifiés par les riffs incisifs du seul guitare-héro que la France ait connu, Vincent Palmer. Pour la petite histoire, Vincent refuse dorénavant de jouer, prétextant qu’il ne sait plus, ou bien qu’on lui a volé ses guitares…Quel gâchis !!! 
Il partage les vocaux avec le batteur Dynamite Yan et le bassiste Philippe Dauga. Ce dernier maintient la flamme et tourne avec un nouveau line-up toujours aussi efficace. 
Mais PARLER musique reste un non-sens, non ? Il faut l’ ECOUTER !!!!
Si vous ne cliquez pas sur les liens ci-dessous, vous serez transformés en statue de sel…

Etienne Frelet

 Bijou : (Je connais) Ton numéro de téléphone




Bijou - http://www.bijou-groupe.com/photos

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Kervigen

KERVIGEN :

Une belle découverte

Kervigen est un groupe post punk basé en région parisienne, avec des origines en direction du Finistère d'où l'ascendance celtique de leur nom ! Kervigen est en effet le nom d'un petit village breton dont Alexandre Mauzon, l'un des membres fondateurs est originaire.

Kervigen
Kervigen
S'ils ne parlent pas véritablement d'influences musicales, Kervigen reconnaissent un ancrage commun autour de références que sont les Lords of the new Church, Stooges, Gun Club, Joy Division ou Nick Cave. La couleur vocale extrêmement particulière de Kervigen, me fait parfois penser tantôt au chant des Died Pretty, tantôt aux Fixed Up, voir par moments au puissant délire incantatoire de Christian Vander (Magma). Mais l'analogie s'arrête à cette comparaison vocale toute personnelle, leur musique ayant le sceau estampillé made in Kervigen.

Kervigen Mesmerizing




C'est autour d' Alexandre que le groupe se forme en 2007 avec un Line Up totalement différent, mais peu à peu le projet s'essouffle jusqu' aux retrouvailles en 2013 avec son "vieux compère" Nicolo. C'est décidé, le groupe est relancé : on efface tout et on recommence !

Kervigen
Kervigen
Le groupe ainsi complètement transformé, motivé par leurs projets de concerts et d'enregistrements, s'articule aujourd'hui autour d' Olivier, un bassiste pro (ex-Treponem Pal) qui a instillé de la rigueur au répertoire, Marina à la guitare qui a rejoint le Band depuis bientôt un an, Elian à la basse ( ex-Soucoupes Violentes). François qui avait été leur bassiste pendant un temps rejoindra ensuite le projet Bowie Oddity.
Kervigen
Kervigen

Un album à leur actif et des projets à venir, Alexandre chanteur - guitariste à la voix haut perché dans le lyrisme de ses jolis graves, nous parle de Wrecks, le premier album de Kervigen :
 
Notre EP Wrecks est totalement auto-produit. Nous n'avons pas de label. Son enregistrement a duré 3 jours. Nous l'avons produit avec Bernard Gionta (encore un ami !) aux studios La Mante Productions (Paris 11e) mi-septembre 2015. C'était vraiment une ambiance cool. Nous nous sommes vraiment marré. (entre autres avec les micros de ma gratte je captais une radio pirate indé et sur l'un de nos morceaux, nous avons décidé de laisser le "parasite" dans le mix parce que ça apportait un plus !)
Nous assurons nous-même la distribution de ce mini-album avec l'aide de tous nos contacts en France et à l'étranger. Bandcamp et les autres plateformes d'écoute (Deezer, Spotify ...) sont très utiles notamment pour les anglo-saxons qui constituent la majeure partie de nos auditeurs.

Kervigen, Ce n'est pas ton premier groupe?
Nous avons tous un passé musical très différents. Elian et Nicolo ont surtout évolué dans des formations punk-sixties. Moi, j'ai joué dans diverses formations cold-wave et ai pratiqué le chant lyrique pendant trois ans au sein d'une chorale (baryton). Marina a aussi un autre groupe à côté.

Des projets ?
Nous allons très prochainement débuter l'enregistrement du deuxième album mais cette fois nous allons en assurer nous-même la production (notre batteur étant ingé son de métier). Nous avons ainsi une totale liberté artistique. Des labels étrangers sont d'ores et déjà intéressés par la distribution future de ce second opus. "Wrecks" nous fait connaître de plus en plus.... Nous allons également faire quelques concerts dont un déjà prévu à l' Overdrive Bar à Coulommiers le 03/02/2017.
En parallèle de tout ceci, une équipe de réalisateurs travaille sur notre premier clip "The Lighthouse Keeper". La vidéo sera bientôt en post-production.

Vous pouvez découvrir et acheter l'album sur leur page bandcamp !





Kervigen, un groupe à découvrir !



Auguste Marshal

 

mardi 13 septembre 2016

Savages

Savages : Post-punk power

Savages
Savages  (Photo : http://www.soundofviolence.net)

Derrière le nom Savages se cachent quatre nanas pour le moins énergiques et bien décidées à réveiller le rock et nous maintenir éveillé avec leur post-punk tonitruant.
L'histoire commence à Londres en 2011 lorsqu'une petite frenchy passée rapidement par la case cinéma, Camille Berthomier rebaptisée Jehnny Beth rencontre trois musiciennes venues d'horizons divers mais vivant toutes à Londres : Gemma Thompson la guitariste, Ayse Hassan la bassiste et Fay Milton batteuse de son état.

Savages : ( http://savagesband.com/#photo-diary)

Après de nombreux concerts outre-Manche, Savages se fait rapidement remarquer et encenser par la presse britannique. Elle trouvent aussi un accueil favorable lors de concerts aux États-Unis et en France. Il est vrai que la voix grave et chaude de Jehnny, les riffs violents de guitare et le duo basse / batterie intransigeant que nous crachent à la figure ces quatre "sauvages",  ne laissent pas pour le moins indifférent.
Après deux années de tournées dont un passage au Printemps de Bourges, Savages sort en mai 2013 Silence yourself, leur premier album. Cet album est à l'image de leur live: brutal, millimétré, glacial parfois. Mais :  "Silence yourself", écoutons plutôt.

Savages : Husbands


 

Savages : Shut Up



Second album : Adore Life

Sorti en janvier 2016, comme pour leur premier opus, Adore Life est produit par Pop noire le label de Jehnny Beth et de son compagnon et producteur Johnny Hostile.  
Matador Records s'occupe de la distribution. Cette fois, les demoiselles ont plus de temps, elles s'installent aux studios RAK à Londres pour élaborer un son plus produit. Pourtant la brutalité de ce gang est toujours bien présente.
Pour lancer ce dernier scud… oups, skeud, Savages ouvre les hostilités en bombardant deux titres.  
The Answer, accrocheur et toujours aussi vénère (mais qui n'a pas ma préférence, sorry les filles…)  suivi du noir et flippant Adore que voici :

Savages : Adore


Les Inrocks, Rolling Stone Magazine, tout le monde en parle ! Les belles savent aussi jouer de leur image. Vêtues de noir, sourires proscrits mais féminines et calculatrices, pas de doute elles sont photogéniques.
Pour les avoir vu en live, je vous affirme qu'elles valent le détour. Elles m'ont scotchée. Le charisme, la gestuelle et la pose de la chanteuse sont hypnotiques. Le stoïcisme de la guitariste Gemma Thompson est irréel. Ayse Hassan fait rouler sa basse au rythme de ses hanches, quant à la batteuse Fay Milton, quelle puissance sous son air doux !
Allez pour finir en beauté, deux morceaux en live.
Pas de doutes ces nanas ont du caractère… Girl Power !

Anioshka

Savages : Slowing down the world



Savages : Sad Person



Photos : http://www.soundofviolence.net/articles/interview/477/savages.html
Photos : http://savagesband.com/#photo-diary

samedi 10 septembre 2016

Cyclope : l'hymne à l'amour

Cyclope : l'hymne à l'amour


Cyclope
Cyclope

L’hymne à l’amour sur le blog d’Auguste Marshal ???

« L’hymne à l’amour »…. 

Edith Piaf, entre les Clash et Portishead… une perte d’inspiration… Vous êtes n’y êtes pas du tout …On ne va pas parler du titre de la môme, qui date de 1950, mais d’une version plus…tonique, que nous avait concocté un groupe de la région parisienne, les CYCLOPE.

Cyclope : L'hymne à l'amour


Formés fin 1981 par 2 frangins, Didier et Philippe Austruy, l’un à la batterie, l’autre à la basse, ils sont rejoints début 1982 par un pote au chant et à la guitare Gérard Cousin, et hop, le line-up est bouclé.
Ils enregistrent un premier 45 tours (eh oui les djeun’s, c’est comme ça que ça s’appelait) «Song without a message».
Puis tout s'enchaîne, 1984 :  ils survoltent  « L’hymne à l’amour » sur leur premier album éponyme, puis une tournée de 35 dates en France...

Cyclope
Cyclope

Un second disque « T’inquiète pour ce soir » sort en 1986 suivi d'une tournée au Pérou où près de 45 000 personnes se pressent pour les voir lors de 3 concerts d’anthologie. 
Cyclope sortira un troisième album « Sans sel et sans sucre » en 88, puis « Hey » en 1991 produit par le fameux label New Rose, « Les Daltons » en 92' et le live « live autour du monde » en 1993…
L'intégralité de la discographie est en écoute libre sur le site officiel de Cyclope :   http://www.groupecyclope.fr/

Dernier album, le  Live et comme un mauvais revers le groupe splitte ne laissant derrière eux que les traces discographiques de l’œil du Cyclope.

Singe de Dieu : Tout est mortel



Didier intègre ensuite « Singe de dieu », un groupe avec un ancien Oberkampf et un ex-Squealer (groupe hard des années 80), alors que Gérard devient musicos pour Christophe...
Mais il nous reste ce titre survitaminé, qui ne peut que vous plaire !!! Tiens, tentez l’expérience, faites le écouter à votre grand-mère !!!

Etienne Frelet

CYCLOPE - L'Hymne à l'amour - FERIA DEL HOGAR 1987 - Lima, PERU  



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Photos : www.groupecyclope.fr

mercredi 7 septembre 2016

Sex Pistols : Spunk

Sex Pistols

Histoire d'un album : SPUNK, des Sex Pistols

Sex Pistols
Sex Pistols

Histoire d'un album : 

Faites le test autour de vous. Invariablement, un courant musical est attaché à un artiste. Rock’n’roll ? Elvis Presley. Reggae ? Bob Marley. Punk ? Sex Pistols... 
Pour les 2 premiers, rien d’étonnant, de par leur longévité artistique et la richesse discographique de leur carrière. Mais pour les Sex Pistols, rien de tout cela. 3 ans d’existence, "Un" album et l’affaire était entendue pour les décennies à venir. 
Certes, la provocation, l’odeur de soufre qui émanait de chaque intervention télévisuelle ou radiophonique du groupe, le charisme de Johnny Rotten ou l’imagerie volontairement agressive véhiculée par Sid Vicious, tout ceci peut expliquer l’impact médiatique savamment orchestré par leur manager Malcom Mac Laren. Mais au delà de tout cela, on en arriverait à oublier leur musique…

Cet album est là pour nous rappeler que les Pistols étaient EGALEMENT un groupe de rock…

Never mind the bollocks, here is the Sex Pistols
Never mind the bollocks, here is the Sex Pistols

Octobre 1977 voit la sortie de leur unique album en tant que groupe, le fameux « Never mind the bollocks, here is the Sex Pistols ».


 Sex Pistols : God save the queen



Mais, un mois auparavant, un bootleg apparaissait, à la grande satisfaction de premiers fans du groupe : 
« SPUNK », sur le label « BLANK ». On était là en présence de leur première trace discographique.

Cet album est composé de 3 sessions différentes, successivement de Juillet 1976, d’octobre de la même année et de janvier 1977. 
 
Sex Pistols : Spunk
Sex Pistols : Spunk
On y retrouve la quasi-totalité des titres de leur album, sous un nom parfois différent « Nookie », en lieu et place d’ « Arnachy in the UK », ou « No future » à la place de « God save the queen », morceaux qui leur seront à jamais associés, mais dans leur version épurée, « au plus près de l’os ». 
Entendons-nous bien : on parle là de la première mouture du groupe, avant que Glen Matlock se prenne la tête avec Steve Jones et ne soit remplacé par Sid
Et maintenant, le cd dans la platine, PLAY IT LOUD , et vous êtes aux prémices de ce que furent les concerts des Pistols, le regard halluciné de Johnny et les crachats de Sid en moins…

Etienne Frelet
 

Sex Pistols : Spunk (Bootleg) 1977 



Sex Pistols : Never mind the bollocks, here is the Sex Pistols - album 1977

 

mardi 6 septembre 2016

The Bratchman : Interview

The Bratchman

The Bratchman : Until the very end

Olivier "Bratch" : The Bratchman
Olivier "Bratch" : The Bratchman - Photo Richard Prompt

Derrière  The Bratchman se dissimule la figure d'Olivier Bratch Nemejanski, connu entre autre pour  être le guitariste des excellents Dum Dum Boys et également chanteur/guitariste des Bratchmen, Groovers et Warmbabies. Un musicien, chanteur, compositeur aguerri qui s'est associé à Philippe Gilard de l'excellent et historique label indépendant Closer Records, que nous avons eu l'agréable surprise de voir renaître en 2013! Philippe Gilard nous confiait être réjoui de cette collaboration un peu spéciale, certainement "new generation", puisque Olivier "Bratch" était à Nice et Philippe aux Antilles ( Merci internet ! ).
 " Une expérience originale et vraiment sympathique", confie Philippe Gilard.

Un style Noisy pop et légèrement sombre servi par une voix suave et élégante, distillant l'alliage du raffinement et de l'électricité. Mais c'est l'auteur lui même, Olivier dit : The Bratchman qui nous en parle le mieux.

The Bratchman - Until the very end
The Bratchman - Album : Until the very end

Interview The Bratchman :

Peux-tu me donner quelques mots d’explications concernant l’album until the very end . Il semble que tu sois seul pour réaliser tout ça ?
J’avais déjà sorti deux LP solo (sur FFFascination records et Monotone Records) et pas de projet en cours, quand Philippe Gilard m’a contacté pour travailler avec lui sur un nouveau disque.
Closer Records venait d’être réactivé par Philippe Débris et Philippe Gilard a proposé au label de sortir ce disque.

L'album s'est vraiment enregistré entre les sud de la France et les Antilles ?
Cet album est une vraie collaboration avec P Gilard. C’est d’ailleurs ce qui m’a intéressé dès le départ car je n’avais pas du tout prévu de retravailler un nouveau disque.
Je lui ai envoyé par mail des maquettes sur Garage Band. Sur ces démos, il y avait essentiellement une guitare, une basse, ma voix et une boîte à rythme. Philippe les a arrangées, a fait intervenir d’autres musiciens, joué de l’orgue et de la guitare, mixé et masterisé le tout.

The Bratchman : Think about - 2015




Quelle est l’histoire du projet The Bratchman ?
Je joue depuis toujours avec les Dum Dum Boys mais j’ai toujours développé parallèlement d’autres projets musicaux. Il y a d’abord eu The Bratchmen, groupe de 5 musiciens, avec lequel on jouait une musique pop, inspirée par les Beatles,  les Beach boys, les Byrds. Ensuite, les Groovers dans un style plutôt garage fuzz.
Quand je suis revenu m’installer à Nice, et n’ayant plus, à côté des Dum Dum Boys, de side project, j’ai commencé à faire quelques démos sur mon ordinateur. Après quelques essais (car c’était la première fois que j’utilisais le mac – avant c’était surtout le 4 pistes à K7) je me suis lancé dans la réalisation d’un premier LP.

Y a-t-il des concerts prévus prochainement ?
Non car je n’ai pas de backing band attitré sur ce projet et je suis quand même pas mal occupé par les Dum Dum Boys et mon groupe de soul the Zemblas.

Le flyer que j’ai reçu parle d’un style noisy pop (cela te convient-il vraiment ?) 
Oui pour The Bratchman, ça reflète bien le style.

Quelques mots concernant ton passé artistique ?
Donc actuellement, je suis toujours guitariste des Dum Dum Boys et bassiste pour les Zemblas.
Et par le passé j’étais guitariste chanteur dans les Groovers et les Bratchmen.

Des projets ? Des dates de concerts à venir ?
Quelques dates avec les Dum Dum Boys et les Zemblas sur Nice cet automne. Peut être des concerts en province et Paris au printemps prochain.
On sort fin septembre le 2ème LP des Zemblas et un nouveau 33 t des Dum Dum Boys pour la fin 2016.

Merci à Olivier "Bratch" : The Bratchman
L'album Until the End est en vente sur http://shop.closerrecords.com/
 




dimanche 4 septembre 2016

Joe Strummer - Parole

Strummer Joe

Joe Strummer : Paroles


"Chacun doit réaliser qu’il ne doit pas s’accrocher au passé s’il veut avoir un quelconque futur. Chaque seconde devrait conduire à la suivante".
Joe Strummer - Paroles
Joe Strummer - Paroles

Je reste impressionné par la puissance mentale de Joe Strummer. Beaucoup m'ont dit avoir été inspirés par Strummer, certains m'ont même parlé de toute une génération, et je ne voyais au départ que l'analogie avec une certaine attitude punk rock ! C'est plus récemment que j'ai compris l'influence de cet artiste. En fait, derrière ses mots, il y a un véritable puissant et influent impacte psychologique et philosophique. A mon humble avis, Joe strummer avait bien plus qu'une longueur d'avance sur son temps !

Auguste Marshal

samedi 3 septembre 2016

Made in Uk Radio

Radio MadeinUk

Made in Uk Radio 



Un petit coup de coeur pour Made in Uk Radio, une toute jeune Web Radio Rock née en 2015. Son concept, simple et efficace, est de partager une programmation Brit Pop, Rock et New Wave 100 % British sound... ça semble pas mal, non?
Côté programmation, c'est éclectique et en même temps ciblé sur un genre musical Rock bien à notre goût :
Rock 60' (Beatles, Led Zep', Pink Floyd)
Punk Rock (Clash, Joy Division, Undertones)
Pop New Wave (Cure, New order...)
et des standards des 90's (Blur, Oasis, Placebo, Muse, Franz Ferdinand, Massive Attack...)

De la musique 24/24, des Lives virtuels tous les dimanche soirs à partir de 22h00, et des séquences "Ils ne sont pas anglais mais on aime leur son" ! Un excellent programme radio signé Renato Campi !
Allez hop, dans mes favoris !

Renato Campi : Made in Uk Radio
Renato Campi : Made in Uk Radio
Photo : blogproducers radionomy

Made In UK Radio

vendredi 2 septembre 2016

End of century : les Ramones

End of century les Ramones

End of century : les Ramones

Ramones
Ramones

Les RAMONES …. La quintessence du punk-rock, pas de fioritures : DEE DEE qui braille « 1-2-3-4 », et c’est parti pour (au maximum ) 1’30 d’énergie pure. 
Mais un album dénote de leur production habituel, « End of century », où les manettes sont confiées au fameux créateur du Wall of sound , Phil Spector… 

Phil Spector et Larry Levine
Phil Spector et Larry Levine

Las de ne pas réussir à placer de titre dans les charts, et (surtout) à la grande satisfaction de Joey, grand amateur du « son Spector », les faux-frères font donc appel au producteur. Mais l’enregistrement devient rapidement un vrai calvaire, Spector étant un producteur talentueux, mais surtout…atypique pour ne pas dire complètement « barré » : il aurait fait rejouer le riff d’intro de « Rock n roll high school » des dizaines de fois à Johnny, pointe son gun sur Dee dee, entre autres « lubies ». 

Ramones : Rock'n'roll High School



Mais, ce qui peut sembler anodin (mais pas pour Johnny), c’est que la pochette de l’album les voit pour la première fois sans leur fameux blouson en cuir, fissurant l’image que le guitariste s’était escrimé à construire… 
Quoi qu’il en soit, cela reste un putain de bon album, qu’il est déconseillé d’écouter en sourdine : 
PLAY IT LOUD !!!

Etienne Frelet


Phil Spector et Marky Ramone
Phil Spector et Marky Ramone

Ramones
Ramones

Photos  : Rolling Stone mag