L'album Stereotype Party est le troisème EP du groupe Team Building Exercice et c'est pour moi une très belle découverte. On navigue, on se laisse porter sans peine, et on chavire parfois, se laissant basculer au son de leur musique résolument Pop Rock. Le trio originaire de Paris et de Lorraine (faux trio nous précisent-ils avec humour, puisqu' ils cachent un 4 ième musicien dans leur ordi), nous transporte avec beaucoup de douceur au sein d'un univers léger et aérien.
Team Building Exercice : Pop as she pops
On sent ici les indéniables influences anglo-saxonnes de Costello, Joe Jackson, ou des Pixies portées par des harmonies empruntées aux seventies. On perçoit également l'inspiration d'un rock plus moderniste aux sonorités parfois héritées de Radiohead, agréablement soutenu par la très belle voix chaude, limpide et assurée de Renaud Penaranda.
Une expérience studio réussie et cohérente, Team Building Exercice nous délivre un mini album équilibré, balancé au son d'une pop légère et décalée, et pourtant ça sonne Rock. Preuve en est faite avec ces cinq compos carrées et accrocheuses soutenues par d'excellents musiciens.
Sans appel : venez les découvrir!
Team Building Exercice : Emission Les Invétérés du Rock
Pourquoi parle-t-on plus des Runaways ou des Plasmatics plutôt que des Go-Go's quand on évoque les groupes de rock féminins?
Parce qu’elles ont décroché plusieurs hits et qu' inéluctablement, le succès rend suspect?
Indéniablement, cela reste une raison valable. En outre, elles ont ouvert la route à des groupes plus...variét', et cela, on ne leur pardonnera pas (Bangles, Bananarama, Belles stars...)
Pourtant, elles étaient là quand tout a commencé en 1978. Tout d’abord en trio, les Go-Go's se produisent au Masque, le club Punk de Los Angeles (Jane Wiedlin à la guitare rythmique, Belinda Carlisle au chant et Charlotte Caffey à la guitare solo).
The Go-Go's : 1979 - Masque
Puis elles sont rejointes par Gina Schock à la batterie, qui rehaussera leur niveau de jeu car au départ, il faut bien l'avouer, elles sont tout simplement…mauvaises!
Au fil du temps, les Go-Go's partent en tournée en Angleterre, ouvrent les concerts du groupe ska Madness, quittant leur «hometown» elles se retrouvent seules dans un pays étranger, loin de leur familles et amis. It’s only rock n roll, but they like it!
A leur retour à Los Angeles, elles décrochent leur premier hit: We’ve got the beat sur Stiff Records, qui devient peu à peu un petit succès en Grande Bretagne.
The Go-Go's : We got the beat
Et de fil en aiguille, Richard Gottehrer ( Blondie, Dr Feelgood... ) produit leur premier album: Beauty and the beast qui leur permettra de décrocher un second Hit: Our lips are sealed. L'album reste six semaines à la première place du classement du Billboard et Rolling Stone le classe à la 414 ième place de son classement des 500 meilleurs albums de tous les temps.
Leur second album Vacation est produit dans la douleur, les premières dissensions émergeant, mais Vacation est un hit et l'album malgré un accueil dans son ensemble plus réservé finira disque d'Or aux États-Unis en 1983.
The Go-Go's : Vacation
Pour chasser les vieux démons qui commencent à les tarauder et pour mieux rebondir, elles partent en Angleterre, enregistrent Talk Show un album plus musclé, avec aux manettes le producteur de Human League, Martin Rushent.
Bingo ! Head over heels sera à ce jour leur dernier hit.
The Go-Go's : Head Over Heels
Conflits de personnalités et problèmes de toxicomanie auront raison de la musique... En 1985, le split du groupe semble inévitable... on notera une reformation dans les années 90', mais ce n'est plus vraiment la même histoire. Et comme le déclare Jane Wiedlin:
« le mouvement punk-rock a été le point de départ de la libération des femmes, des homos, des gens de toutes races. Tout les laisser pour compte y trouvèrent leur place. On le ressent encore aujourd’hui. »
"Je suis vachement content d’avoir vécu une existence de groupe entre 1977 et 1981 parce que c’était le meilleur moment. Tout était permis, tout était possible, personne ne savait nous diriger. Aucune maison de disques ne savait comment nous prendre".
On veut plus des Beatles et d'leur musique de merde
bonne à faire danser les minets
les radios nous bassinent pour assurer leurs salaires
j'en ai rien à foutre qu'ils crèvent!
get baque, get baque
get baque tou ouaire iou ouance bilongue
get baque, get baque
get baque tou ouaire iou ouance bilongue
on continue à nous faire croire qu'ils sont les meilleurs
c'est d'la lessive pour supermarché
leurs vieux sourires figués, leurs sales gueules de babas
ne m'ont jamais excité
get baque, get baque
get baque tou ouaire iou ouance bilongue
get baque, get baque
get baque tou ouaire iou ouance bilongue
pendant combien de temps va-t-on nous emmerder
avec ce groupe de variété
ces chansons minables pour vieus scouts en retard
musique d'ambiance pour retraités
get baque, get baque
get baque tou ouaire iou ouance bilongue.....
Tommy Keene est né en 1958 à Washington et il écume la scène Rock depuis les années 80 avec aujourd'hui 12 albums studios à son actif et une constante dans le son et le style résolument Pop Rock américain. J'ai découvert Tommy Keene en 1989 avec l'album Based on happy time, un disque pop rock qui s'envolait aux sons de potentiels singles calibrés pour les radio Fm construits autour d'une voix de charmeur située dans les aigües un brin éraillée, accompagnée par des riffs bien rock emmenés par une rythmique lourde et épaisse: bref bien américaine. Parmi les invités, on compte Jules Shear (choeurs) et Peter Buck, guitariste de R.E.M. (guitare, mandoline).
Tommy Keene : Nothing Can Change You - LP Based on Happy Time
Ça ce sont des souvenirs, que dis-je, de bons souvenirs! Mais à 58 ans, Tommy Keene est toujours sur la brèche... dans la place !
Dernier album en date: Laugh in the Dark - 2015
Ses qualités sont ses défauts: une parfaite constance. Certains parleront du manque d'évolution là ou d'autres apprécieront l'intégrité musicale et la pérennité de la voix qui elle non plus n'a pas bougé malgré les années. J'écoute toujours sa musique avec un réel plaisir. Et vous ?
Une très belle rétrospective anniversaire pour les vingt ans de l'émission Rapido d'Antoine de Caunes. Un programme patchwork des meilleurs moments avec entre autres quelques légendes du Rock puisqu'on y retrouve Joe Strummer et les Pogues, Prince, les Rolling Stones, Sting et sa vision des nouveaux héros, The Cure en train d'enregistrer Just like heaven, Nirvana déclarant leur amour pour cette émission, les Pretenders avec une Chrissie Hynde qui veut "changer le monde", et
Iggy Pop, la star des interview, le génial Iggy qui pour conclure d'un sourire railleur nous jette à la figure cette réplique simple et magique :
"J'emmerde les emmerdeurs de cette ville, j'emmerde toute la merde que balance les emmerdeurs, et je t' emmerde !"
Classe et génial, je crois que c'est toi le plus Rock parmi les...
1987-1992 : Rapido, émission musicale : Antoine de Caunes lance Rapido, émission hebdomadaire diffusée sur TF1 à la base avant de passer sur Canal Plus, et finalement exportée sur la BBC2, ou de Caunes présente avec son habituel débit ultra-rapide, et en parlant anglais avec un accent français à couper au couteau.
Il manque un temps à ma vie
Il manque un temps, j'ai compris
Il me manque toi
Mon alter ego
Tu es parti mon ami
Tu m'as laissé seul ici
Mais partout tu me suis
Mon alter ego
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange
Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à ma nuit
C'est pas du je
Mon alter ego
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
T'es sûrement baie des anges
Sûrement là-bas, mon ange
Sûrement là-bas
Sûrement là-bas
Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où que tu sois
Je voudrais que tu saches
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange
Il manque un temps à ma vie
Il manque ton rire, je m'ennuie
Il me manque toi, mon ami
Saviez-vous que les Stranglers ont bien failli sortir leur premier 45 tours... en France?
En 1976, l'un des managers des Stranglers, Dai Davies contacte Marc Zermati, patron du label français Skydog (Flamin' Groovies, Stooges, Damned...), pour qu’il organise une tournée outre-Manche et sorte un 45 tours sur son label.
Dai Davies confie alors une bande son à Zermati avec trois titres: Peaches, Walk on By et Bitching. Il faut savoir que la tournée a bien été organisée mais le projet de 45 tours a été abandonné suite à la signature des Stranglers avec United Artists. Ces trois titres se sont retrouvés en 1998 sur une compilation intitulée Skydog Poubelles.
Les paroles de Peaches avaient un caractère sexuel extrêmement provocateur, et à l’époque pour passer en radio, une version arrangée avait été enregistrée.
«Clitoris» a été remplacé par «bikini», «oh shit» avec «oh no» et «quel gâchis» avec «quel été».
Mais quel titre incroyable! On le retrouve sur la face B du premier album des Stranglers: 1977.
"C’est le propre de l’amour véritable. Laisser une personne être ce qu’elle est vraiment".
(Jim Morrison, The Doors)
Love Street
1966, Les Doors s'apprêtent à enregistrer leur premier album. Jim Morrison vivait alors avec sa compagne Pamela Courson au 8201 de la rue Laurel Canyon à Los Angeles. De l'autre côté de la rue se trouvait une boutique de fringues largement courtisée à l'époque par une foule grandissante de hippies et de beatnicks. La légende raconte que c'est en regardant de son balcon ce va et vient incessant que Jim eu l'idée d'écrire les paroles de Love Street.
The Doors : Love Street
"I see you live on Love Street
There's this store where the creatures meet
I wonder what they do in there
Summer Sunday and a year
I guess I like it fine, so far"
Les Del Lords se sont formés au début des années 80' autour de la personnalité de Scott Kempner, ex guitariste des Dictators (groupe New Yorkais des années 70' profondément inspiré des Stooges). Leur premier album Frontier Days sort en 1984 chez Emi, dans un style oscillant entre garage rock et influences folk, voir blues Rock. Les débuts sont fougueux, le groupe joue avec une énergie rock primitive assez décapante, les critiques sont plutôt élogieuses, mais le succès ne sera pourtant pas au rendez-vous.
Après trois albums dans cette lignée, les Del Lords sortent en 1990 un dernier opus Lovers Who wander, offrant la marque d'une réelle évolution dans les compos mais également dans la production, plus soignée et peut-être un peu plus commerciale.
The Del Lords : Stay with me
Le ton général est plus calme, la voix est chaude et mélodieuse, le temps de la hargne et de la colère semble avoir fait place à une sérénité maîtrisée, sensuelle et mélancolique. C'est sans doute l'album à mon sens le plus abouti, mais c'est également l'épuisement du groupe qui se sépare en 1991.
2012 nous permettra de voir à notre grande surprise la reformation des Del Lords, un véritable redémarrage du groupe puisqu'il est couronné par la production d'un nouvel album Elvis Club, sorti 1 an plus tard en 2013.
Les Psychedelic Fursconnaîtront un véritable succès avec leur second album Talk Talk Talk en 1981 et particulièrement avec le titre Pretty in Pink. En 1986, le groupe
enregistre une nouvelle version de Pretty in Pink pour le film du même nom. Le titre deviendra leur plus gros succès en Angleterre et aux Etats-Unis. Pourtant, le chanteur Richard Butler avouera par la suite que le film Pretty in Pink
(Teen Movie) n'avait pas grand chose à voir avec l'esprit initial de la
chanson, et le succès du single les a précipités en studio pour
l'enregistrement d'un disque pour lequel ils ne se sentaient pas
suffisamment prêts.
Cet album Midnight to Midnight est sans doute leur plus gros succès, notamment avec le titre Heartbreak Beat, mais il reste pour le groupe une sorte de manipulation commerciale.
La réponse, un an plus tard en 1988, ne se fera guère attendre avec All That Money Wants, un titre inédit enregistré spécialement pour une compil Best-of : All Of This And Nothing.
Les enfants du Rock : Psychedelic Furs
Les Psychedelic Fursse sépareront dans les années 90' avec à la clé diverses expériences solos, notamment un album éponyme de Richard Butler en 2006 plutôt remarqué, pour se reformer avec une partie de l'équipe originale dans les années 2000'.
Leur site officiel annonce quelques dates sporadiques, même
si l'on sent bien que la flamme de la créativité est un peu éteinte...
en témoignent les nombreuses compils et autres Greatest Hits en guise de
sorties d'albums.
Photo Historique : Richard Butler rencontre David Bowie en 1983 à Sydney alors que Bowie tourne les illustres clips de China Girl et Let's Dance
Beaune? Ce n’est pas seulement une sortie sur l’autoroute du soleil ou un excellent cru, c’est aussi le creuset d’où surgit un Girl band qui a eu son heure de gloire au début des années 80: les Calamités. Et pourquoi ce nom, au fait? Il vient de l’imagination débordante d’un pote à eux, Tony Truant (ex- Dogs, actuel Wampas…).
Comme une foultitude de groupe, c’est au lycée que ces trois filles se rencontrent. Leurs goûts communs (Kinks, Who…) leur donnent envie de faire comme leurs pairs, et c’est en quatuor qu’elles commencent à jouer dans la région en compagnie d'un batteur anglo-saxon employé dans une cave beaunoise. Particularité? Il joue en kilt… Odile, Caroline et Isabelle enregistrent un premier album, avec à l’harmonica sur "Behind your sunglasses",Dominique Laboubée des Dogs… Rien que cela.
Les Calammités : Behind your Sungglasses
Un titre est aussi pas mal diffusé, et fait l’objet d’un clip dans lequel on peut observer les déboires d’une jeune fille en couple avec un somnambule...
Les Calamités : Toutes les nuits
S’ensuit un second album, porté par le titre Pas la peine.
Les Calamités : Pas la peine
Puis c’est le split, Caroline part vivre à Londres. Mais l’aventure n’est pas terminée: Daniel Chenevez, ex-membre du groupe Niagara, fan de la première heure, ne trouvait pas les 2 premiers EP suffisamment produits. Il met sa patte sur un de leurs anciens titres, et Vélomoteur devient le tube que l’on connait, ayant même les honneurs du Top 50 en 1987…
Les Calamités : Childeric
Je laisserai le mot de la fin à Tony Truant qui, pour présenter leur intégrale en 1997, déclarait :
«Ces délicieuses jeunes filles sont aujourd'hui toutes des mères de familles respectables, mais sans doute prêtes à grimper sur les tables pour guincher avec leur progénitures et laisser le bon temps rouler».
Killdozer -
The Saints -
Roadrunners -
Lenny Kravitz -
French Boutik -
The Sinners -
Radiohead -
The Psychedelic Furs -
Police -
Tom Petty & the Heartbreakers -
Hendrix -
Iggy Pop -
Siouxsie and The Banshees -
U2 -
8 février 1981: R.E.M. enregistrent au Bombay Studios Smyrna en Georgie. Pour leur première session, ils mettent en boîte trois titres d'anthologie: Gardening At Night, Radio Free Europe et Rockville.
R.E.M. sort son premier single, Radio Free Europe, en 1981, suivi de près par un EP Chronic Town en novembre 1981. R.E.M sort un premier album Murmur à l'époquerepéré par la critiqueen 1983, et va se faire une réputation durant les années suivantes à travers des tournées incessantes et le soutien des radios étudiantes. Après une période underground, ils connaîtront le succès avec The one I love. En 1988, une signature chez Warner Bros leur permettra d'être propulsé sur le devant de la scène internationale...
Les Damned sont certainement l'un des phénomènes les plus énigmatiques parmi les groupes pionniers de l'explosion punk en 1977. Bien sûr dans l'ombre des Sex Pistols ou des Ramones, ils peuvent cependant se targuer aujourd'hui d'avoir embrassé le glas de la longévité, malgré une carrière faite de hauts et bas, de séparations et parfois de retours, et un style musical évoluant au fil des ans et des expériences. Pas question de résumer leur histoire en quatre coups de cuillères à pots, les Damned ont connu plusieurs cycles d'évolution, notamment en 1985 avec la réalisation de Phantasmagoria, un album d'inspiration gothique.
The Damned : Street of dreams - 1985
Avec le départ de Captain Sensible, le groupe se détache de l'humour décalé et de l'énergie brute pour se concentrer sur une construction plus sérieuse, plus grave dans le ton et l'intention avec la volonté de dégager une atmosphère cold et étherique, quelques part entre la volupté et l'angoisse.
C'est en quelques sortes la réalisation du fantasme du chanteur Dave Vanian, qui arborait déjà depuis plusieurs années un look de vampire de seconde zone. La pochette en noir et blanc participe également de cette atmosphère ténébreuse parfaitement orchestrée.
The Damned : Is it a dream - Phantasmagoria
La voix grave et suave de Vanian a gagné en profondeur et en justesse et côté production, on bascule vers des influences plus New Wave avec l'apport d'un saxophone (ce n'est vraiment pas ce que je préfère), de cuivres et de longues nappes de synthés, le tout harmonisé sur des rythmiques plus calme et qui gagnent en profondeur.
Dave Vanian
L'atmosphère générale dégage pourtant une puissance maîtrisée, une évolution musicale à mon sens nettement réussie, tel un second souffle pour The Damned qui au passage redore son blason au niveau des ventes... un disque que j'écoute encore régulièrement.
1964, banlieue de Londres, deux gamins font leur entrée à l'école. L'un deux mort de trouille fond en larmes, il s'appelle Robert Smith. Sa maman le rassure comme elle peut, puis regardant son petit camarade du même âge, elle dit a son fils :"Ne pleure pas Robert. Lol va prendre soin de toi. Tu n’as pas d’inquiétude à avoir". Lol Tolhurst accepte la main de Robert qui arrête de pleurer.
Le début d'une longue histoire, de l'amitié des deux gamins, à la naissance de The Cure... et l'une des scènes émouvantes racontée dans l'auto-biographie de Lol Tolhurst batteur puis clavier de The Cure jusqu'en 1989 : "A tale of two imaginary boys".
Je suis à peu près certain que tout comme moi, vous allez vous délecter de cette demi-heure de vidéo issue des archives de la BBC. Le son Punk Rock à tendance anglo-saxonne avec entre autres: the Damned, the Undertones, Buzzcocks, the Rezillos, the Stranglers, the Clash, the Jam et the Sex Pistols. Un seul mot d'ordre: Enjoy!
Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog!
Les Invétérés du Rock - Radio Show Rock par Auguste Marshal
Play List:
Buzzcocks -
Lords of the new church -
The Only ones -
Tommy Keene -
Church -
Clash -
Joe Jackson -
Slaughters house brothers -
Mister Moonlight -
Kinks -
Yodelice -
Daran et les chaise -
Paul Weller -
The strokes -