mercredi 30 novembre 2016

Les Inveteres du Rock - Podcast 30 novembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock 

Podcast 30 novembre 2016


Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog! Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu:
Emission radio Rock by Auguste Marshal
Les Invétérés du Rock - Emission radio Rock by Auguste Marshal

Play List:




Luke: Soledad - Cyclope: Hymne à l’amour -  Joey ramone: What a wonderfull World - Siouxsie and the Banshees: Happy house - Temperance mouvement: White Bear - Nick Cave & Kylie Minogue: Where The Wild Roses Grow - Summer Brackets: A name in the eye - Spin Doctors: Two Princes - B-52’s: Love Shack - Red hot chili peppers: breaking the girl - Manuel Etienne: Arcane 99 - Echo And The Bunnymen: The Killing Moon - Suspende Rubberband: Thinkin’ of past - The Smashing Pumpkins: 1979 - No one is innocent: Où étions-nous?

Mountain Men - Album: Black Market Flowers

Mountain Men

Mountain Men
Mountain Men

Album : Black Market Flowers

A la base, il s'agit d'un duo atypique, rencontre déroutante entre Mr Mat, un chanteur guitariste à la substantifique blues originaire des monts grenoblois et Barefoot Iano,  harmoniciste australien talentueux. Un premier album Spring time coming sorti en 2009 ouvre la route à une série de concerts qui les emportera en France, en Europe et en Amérique du Nord, avec à la clé: trois albums studios et deux Live.

Mountain Men : Still in Race - LP Black Market Flowers


Le nouvel album Black Market Flowers sorti le 18 novembre 2016, nous envole dans les méandres tortueux d'un blues rock savamment maîtrisé, sans cesse à la frontière d'un blues classique tendu par les vibrations de l'harmonica de Iano, auquel on adjoint la puissante électricité d'une guitare saturée à souhait, rock et profonde sur laquelle une voix grave et éraillée nous conte des histoires de vie, d'amour et de tempêtes. L'essence même de leur musique se prête évidement à un phrasé anglo-saxon, pourtant j'avoue avoir ressenti une émotion plus intense sur les deux titres en Français. Le magma des influences "de Dylan à Tom Waits, ou de Metallica à Brassens" se fond dans la langue de Molière en une particularité poético-rock... mon plus gros coup de cœur pour cet album, reste le titre : Passe dans cette vallée.
Il y en a cependant bien d'autres à découvrir, tant la générosité de ce disque résonne au son d'une fusion  Folk Pop Blues et Rock.

Mountain Men : Do eye - LP Black Market Flowers

L'album Black Market Flowers  marque la fusion du duo originel en groupe, et c'est peut-être cette cohésion qui a produit ce sentiment électrique et aérien. On retrouve à la réalisation et à la batterie, un certain Denis Barthe ex-batteur de Noir Désir et Olivier Mathios à la basse (The Hyènes). Estelle Humeau (clavier/Eiffel), Hervé Toukour (violon/The Very Big Small Orchestra), et enfin Jean Paul Roy (guitares/Noir Désir) participent également à l'album et viennent compléter ce quartet inédit.

Une musique "brute, simple, belle et universelle", nous dit le teaser: tout à fait d'accord.
Laissez vos oreilles découvrir.

Auguste Marshal

samedi 26 novembre 2016

Milan Kundera - Paroles

Milan Kundera - Paroles

Milan Kundera
Milan Kundera
«La musique rock n'est pas sentimentale, elle est extatique, elle est la prolongation d'un seul moment d'extase.»

 Milan Kundera

Effello et les extra-terrestres

Le ROCK c’était mieux avant ??? 

Non, car il y a Effello et les Extra-terrestres!!!

Effello et les extra-terrestres
Effello et les extra-terrestres

Aujourd’hui je ferai court: comme les feuilles en automne et la neige en hiver, on nous ressort périodiquement d’un chapeau le renouveau du rock Français  et cette année c’est  "La Femme" qui fait la couverture de Roc et Phoque et d’une flopée de magazines. De qui se moque-t-on, je vous le demande??? Alors n’écoutez pas les avis prémâchés, ne vous jetez pas sur le dernier album de Johnny Patate et les doryphores, simplement parce que des journaleux vous ont dit que «c’était vachement bien, qu’on tient le nouveau Springsteen ou les nouveaux Clash» faites-vous votre propre opinion. Et surtout, surtout, on s’en fout du renouveau du ROCK et blah blah blah: ce qu’on veut c’est qu' une fois le CD dans le lecteur, on puisse dire: Putain, c’est vachement bien!!! 

 EFFELLO & LES EXTRATERRESTRES: c'était pas mieux avant


Ben voila, c’est ce qui s'est passé en écoutant Effello et les Extra-terrestres: pour situer le(s) personnage(s): le leader-chanteur-guitariste joue avec les Wampas (excusez du peu…) en remplacement de Phil Almosnino, parti suivre Jojo, et  l’un de ses acolytes, guitariste également est le fils de Didier Wampas: bon sang ne saurait mentir…

Effello et les Extra-terrestres
Effello et les Extra-terrestres

Les textes sont marrants, les riffs accrocheurs, la musique donne envie de sauter dans tous les sens (j’en ai cassé mon déambulateur..). En fait un album qui donne la pêche (et même la super pêche, comme l’a dit Alain J. récemment…)

Allez, faites-vous votre propre opinion. Moi j’aime.

Etienne Frelet 

Effello et les Extra-terrestres : La fille du premier rang

 
Beaucoup d'humour affiché: on vous conseille de jeter un œil sur leur auto-biographie débordante d'auto-dérision et d'humour potache. http://effello.com/bio.php 

 

vendredi 25 novembre 2016

Culture Rock M6 1974-1981

Culture Rock M6 1974-1981

L'émission Culture Rock sur M6 laisse derrière elle quelques pépites du genre documentaire Rock. Dans sa première version au début des années 90', présentée à l'époque par le journaliste rock Alain Gardinier (Rock'n'Folk - Rock et Bd - Nul part ailleurs), il nous proposait à l'époque un doc' plein de nostalgie et d'histoire concernant le Rock français période 1974 à 1981. 

Culture Rock -  Rock français 1974 - 1981 (part 1)

Culture Rock -  Rock français 1974 - 1981 (part 3)

 Culture Rock -  Rock français 1974 - 1981 (part 4)

 

Culture Rock M6
Culture Rock M6
 

jeudi 24 novembre 2016

The Lonely Dogs

The Lonely Dogs - Album : It's about Love -  2016

The Lonely Dogs
The Lonely Dogs

The Lonely Dogs : tous aux abois

The Lonely Dogs: le nom seul de ce quatuor nous a fait dresser les oreilles avant même que de les écouter. Et pas d'erreur, ils ont du chien ces gars là. Il y a du Rock incisif  et soigné, lourd et classieux à la fois, où l'on sent l'univers musicale du groupe transpirer au travers de la couleur des compositions. Sans les connaître, juste à l'écoute, j'aurais volontiers saupoudré le territoire musicale des Ramones, la force rock des Inmates ou de Docteur Feelgood, un brin d'énergie des Clash et bien sûr l'élégance des Dogs. La bonne fée rock a certainement travaillé en leur faveur, car ils ont visiblement su digérer les influences et se forger une personnalité authentique. The Lonely Dogs, c'est du gros son propre à se remuer et un album cohérent à souhait.

The Lonely Dogs
The Lonely Dogs
Les Lonely Dogs se sont formés en région Rhône Alpes en 2005 et leur rencontre avec Jean Cataldo, qui a travaillé notamment avec les Dogs, StoneAge Romeos ou les BlackSliders, va permettre à leurs compos de, je cite "prendre de l'envergure".

Les albums :

Lost in the sound, le premier album sort en 2014 chez Closer Records, un distributeur historique qui vient alors de connaître une seconde vie.

The Lonely Dogs
The Lonely Dogs - It's about love - 2016
Le second Opus: It's about love est sorti en 2016 avec à la clé 11 titres au mordant rock incontestable. On note la présence de deux reprises emblématiques: Dead girls don’t talk des Dogs et As tears go by des Stones : des influences absolues pour les Lonely Dogs. Un rock assez sauvage, franc et sans concession... jolie bouffée d'électricité! Je n'aurais qu'un conseil à donner, laissez tenter vos p'tites oreilles...

Auguste Marshal

Les Inveteres du Rock - Podcast 23 novembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock 

Podcast 23 novembre 2016


Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog! Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu:
by Auguste Marshal
Les Invétérés du Rock - Emission radio Rock by Auguste Marshal

Play List:


The undertones: Get over You - The Strokes: Heart in a cage - The Sound: Resistance - Nirvana: All apologies - Flamin’ Groovies: Shake some action - David Bowie: China Girl - The Lonely Dogs: It's about Love - The Smiths: Big Mouth stikes again - Hoodoo Gurus: What’s my scene - Pretenders: Stop Your sobbing - Kravitz: Let love Rule - U2: Out of control - Les Thugs: Waiting - Litfiba: Maudit -
Snappin’ Boys: Latin Hustin.

mercredi 23 novembre 2016

The Kinks : Sleepwalker

The Kinks : Sleepwalker

Kinks
Kinks

Du chemin depuis You really got me...

A l'exception des Rolling Stones, rares sont les groupes des années 60' qui auront effectué une carrière aussi longue par sa durée que dense par son intensité. Les Kinks, c'est une histoire de frère à la base, Ray et Dave Davis accompagnés par  Pete Quaife (basse, chant) jusqu'en 69' et  et Mick Avory (batterie, percussions) jusqu'en 84'. Leur premier succès You really got me reste à ce jour un succès intemporel, gravé dans l'inconscient collectif musical, c'était à l'époque leur troisième single en 1964 propulsé au rang de tube international, et certainement encore aujourd'hui le titre que n'importe quel quidam est capable d'identifier. C'est un peu comme Antisocial pour Trust, un titre qui leur colle à la peau. Et pourtant, entre 1965 et 1971, les Kinks peuvent se targuer  d'avoir connu le succès. Cette période extrêmement prolifique pour les Kinks verra la production de singles qui se classeront au top des ventes et des charts. On se souvient notamment les titres: Lola, Sunny Afternoon, Apeman entre autres...

Les Kinks
Les Kinks
Un grand groupe certes,  mais souvent cantonné à cette époque féconde en réussite commerciale, et pourtant... 30 ans d'existence et 23 albums à leur actif telle une évidence qui s'impose.
Aujourd'hui le, je tourne ma caméra fin des année 70'.  Focus sur l'album Sleepwalker des Kinks - 1977 -
Ce quinzième album est marqué par le retour à une production un peu plus commerciale après tout une série de disques "concepts" aux sonorités théâtrales qui marquèrent une période de déclin des ventes. C'est également le dernier album avec le bassiste John Dalton, qui quittera le groupe pendant les séances d'enregistrement. Après une période Opéra Rock, ils sortent avec Sleepwalker ce que Ray Davis est capable à mon sens de faire au mieux: des scenarii de personnages loufoques ou décalés, nous entraînant au travers de courts métrages ou de petites nouvelles, servies par un rock plus mélodique et aux influences sixties affirmées.

The Kinks - Sleepwalker


"Je suis un somnambule. . . Je suis un harceleur de nuit.  Je suis un somnambule. . . Je suis un colporteur de nuit"  -   Sleepwalker
Billy Altman de Rolling Stone, a déclaré que  Sleepwalker est facilement le titre le plus puissant des Kinks depuis Lola - Un disque a redécouvrir absolument.




samedi 19 novembre 2016

Les Wampas

Les Wampas

Les Wampas
Les Wampas

Le début années 80' vit la naissance d’un véritable courant musical, qu’on a pu appeler «rock alternatif», et dont les principaux artisans furent les Béruriers Noirs, OTH, Parabellum (entre autres…). Si tous ces groupes sont passés de vie à trépas, un seul surnage depuis bientôt 30 ans, et ils ont d’ailleurs inventé le Rock’n’roll, ils nous aiment et ils sont la preuve que Dieu existe…Les WAMPAS !!!! «Dans ces années-là, si tu n’aimes pas le foot, si tu n’as pas trop de copains, une seule issue: créer un groupe de Rock», dixit Didier leur leader.

Les Wampas: Quelle joie le Rock'N'Roll


Ainsi fut fait, et le voici Didier propulsé chanteur du groupe (et accessoirement électricien à la RATP). Notez qu’il n’a jamais laissé son job, réussissant à concilier les deux par le biais de RTT, travail en 3x8 ou autre).
Wampas
Les Wampas
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à la musique: un premier album, limite psychobilly (une contrebasse est présente), puis les albums s’enchaînent jusqu’à la disparition du guitariste, le talentueux Marc Police, qui décide de mettre fin à ses jours, ses albums préférés disposés autour de lui, sinistre mise en scène…
S’ensuit une remise en question sur l’avenir du groupe. Continuer ? Splitter ?
La première solution est adoptée, Phil Almosnino est recruté (actuel guitariste de Johnny H !), et les albums se succèdent, avec de temps à autre, un «tube»: Manu Chao ou Rimini

Les Wampas: Rimini

Mais la position du groupe est claire: rien à foutre du succès, ils veulent faire la musique qu’ils aiment, sans compromission. Et c’est ainsi depuis une flopée d’albums, une petite bifurcation pour un album solo, deux disques avec les Bikini Machine. Mais si vous voulez vraiment vous faire une idée, ce n’est QU’EN CONCERT que vous saurez ce qu’est la substantifique moelle des WAMPAS
De l’énergie à l’état pur!!!
On vous laisse en lien sur le Blog, «L’éternel» live avec son intro à la guitare surf et «Rimini», dédié à Marco Pantani, le cycliste mort d’une overdose. Et comme ils le chantent eux-même: «Quelle joie le rock'n'roll», car les WAMPAS c’est ça: de la musique qui rend heureux…

Etienne Frelet

 Les Wampas: L'éternel


jeudi 17 novembre 2016

40 ans de Punk? Volet III

40 ans de Punk? Volet III - 3ième partie

40 ans de Punk?
40 ans de Punk?
Au niveau du look, le punk laisse alors libre court à tout. Certains vont se créer une vraie identité comme les Ramones (perfecto, jean's troués, baskets usés, t-shirts trop petits) ou les Sex Pistols (cheveux teints, en pétard, t-shirt « Destroy », futes en cuir) et d'autres vont délirer un peu plus chaque jour, Captain Sensible des Damned monte sur scène habillé en infirmière ou en tutu avec bas résilles et Doc Martens montantes, quant à Siouxsie elle sort habillée en maîtresse sado-maso avec porte-jarretelles en cuir et brassard nazi. En Australie, le sujet reste plus vague, Radio Birdman ou The Manikins soignent l'image mais restent sobres et les Saints s'en moquent. Ce sont les Punks anglais qui, très vite, associent fringues et musique, comme les Mods avant eux. Certes, au départ, il y a McLaren et sa boutique, mais pas que cela. Le manager des Sex Pistols a toujours tiré la couverture à lui pour tout ce qui est lié au groupe. Il a très vite caché aux médias que John «Rotten» Lydon, lorsqu'il visitait la boutique en 74-75, avait un look totalement hors norme pour l'époque: cheveux hirsutes teints en vert ou orange selon les jours, t-shirts déchirés dont le fameux «I Hate Pink Floyd» («je déteste Pink Floyd» qui sera reproduit par McLaren et son épouse Vivienne Westwood pour la vente au magasin), pantalon coupe droite et bottes de moto peintes en vert pomme. McLaren a caché cela afin d'expliquer au monde qu'après avoir rencontré Richard Hell à New-York, il avait eu l'idée (encore lui!) de «fabriquer» un look pour les Sex Pistols. Une légende urbaine qui court encore aujourd'hui.
http://hilobrow.com
Les choses sont bien plus simples, les gosses américains et anglais se sont inspirés de la misère qu'ils voyaient chaque jour autours d'eux, et l'ont mêlée à leur envie d'aller à contre-courant de leur époque, des bien pensants baba cools et de la morale des parents, d'où les t-shirts déchirés, les cheveux en pétard et les slogans provocateurs. Chez McLaren et Westwood au départ les vêtements étaient bricolés dans l'arrière boutique avec leurs copains dont Bernie Rhodes. Entreprise artisanale 100% DIY dont les Pistols bénéficiaient, au même titre que les Ramones ou Motörhead bénéficiaient du merchandising de leurs propres groupes. La différence, c'est que la plupart du temps, tout passe par des circuits spécialisés pour vendre t-shirts, badges etc. (les magazines musicaux, les concerts, et aujourd'hui internet), avec les Sex Pistols, en plus des concerts il y avait la boutique (en face de laquelle se trouvait BOY, magasin concurrent dans lequel on pouvait acheter la même chose, moins cher). Le look punk de l'époque est également né du Rock'N'Roll (blouson noir, jean's serrés, bottes ou creepers), des Mods (veste de costume, cheveux courts, chemise et cravate), du Glam, surtout David Bowie (cheveux oranges période Jean Genie, hirsutes comme sur la pochette de Space Oddity) et du milieu gay (le t-shirt avec les deux cow-boys face à face qui n'est autre qu'un dessin de l'artiste gay Jim French allègrement pompé par Westwood et McLaren).

A Londres, le 100 Club, habitué au Jazz, ouvre ses portes au punk. Certains clubs sont créés pour l'occasion, dont le Roxy qui fermera au bout de trois mois et le Vortex. A New York, le CBGB's a un temps d'avance, Ramones, Dead Boys et tant d'autres sont devenus des habitués depuis quelques années déjà. 

Dead Boys: Search Destroy


Des fanzines apparaissent : «Punk», «Sniffin' Glue», «Ripped and Torn», «More On», «Skum», «Bondage» chacun est libre de faire ce qu'il souhaite, d'écrire ce qu'il veut, au format qu'il veut, quand il le veut etc... Des labels voient le jour, comme Fatal Records, créé par The Saints pour sortir leur premier single, New Hormones, le label éphémère des Buzzcocks, et Factory, celui de Tony Wilson à Manchester.
hilobrow.com
http://hilobrow.com/

Et 40 ans après, que reste-il?

Oubliez les punks à chien en treillis militaire. Le punk a toujours été créatif, le punk c'est organiser des concerts de façon autonome, c'est former des groupes sans plan de carrière, c'est faire ses propres fringues, ses fanzines, son blog, sa page internet etc, bref, c'est être actif, c'est faire les choses avec trois bouts de ficelles et son argent de poche si nécessaire, mais c'est faire («Do it yourself!»).

Pour ceux qui souhaitent se renseigner sur le Punk anglais, l'ouvrage de référence est «England's Dreaming» de Jon Savage (que les journalistes de Rolling Stone considèrent comme une bible alors que leur hors-série spécial Punk est truffé d'erreurs. L'ont-ils lu?). Côté Ramones, «Sur la route avec les Ramones» de Monte Melnick et Frank Meyer est une mine d'informations, vous y trouverez tout ce que vous cherchez ou presque, les concerts, l'histoire, le témoignage des membres du groupe et de son entourage, des photos inédites etc... Sur le Punk US, il y a bien «Please Kill Me», mais attention certains témoins ont le sens de l'exagération et un ego assez boursouflé. Pour les Sex Pistols, «L'Histoire intérieure» de Fred et Judy Vermorel, sorti avant le film tartuffe du manager et réédité en 2011, c'est le seul livre à parler du groupe et de Sid Vicious au présent. Également «Day By Day» de Lee Wood, en Anglais, mais assez facile à comprendre, il retrace l'histoire du groupe depuis sa création sous le nom des Swankers en 1972 jusqu'à sa séparation à San Francisco en janvier 1978.

Fernand Naudin

40 ans de Punk? Volet II

40 ans de Punk?  suite... 2ième partie.

40 ans de punk?

Hier, nous abordions les Usa et l'Australie avec notamment Radio Birdman et The Saints. Aujourd'hui nous allons faire un détour inévitable du côté de l'Angleterre.
Contrairement à ce qu'on peut lire ici et là, le punk anglais n'est pas arrivé après les USA mais sensiblement au même moment (comme l'Australie, d'ailleurs). A l'instar des Ramones, les Sex Pistols donnent leur premier concert avec un line-up un peu différent de celui qu'on connaît. Steve Jones est guitariste/chanteur, Glen Matlock bassiste, Paul Cook batteur et Warwick «Wally» Nightingale, copain d'école de Cook et Jones est second guitariste. Le groupe ne s'appelle pas encore Sex Pistols mais The Swankers, leur style est toutefois déjà là. La set-list comprend «Did You No Wrong», face B du single «God Save The Queen» et «No Fun», reprise des Stooges. Selon les sources, ce concert a lieu en 1974 ou au début de l'année suivante. Après quelques mois de répétitions supplémentaires et le départ de Wally, John Lydon est recruté comme chanteur par Steve Jones et Bernie Rhodes (futur manager de Clash) au mois d'Août 1975.

Sex pistols aout 75
J'ouvre là une parenthèse pour ceux qui se seraient fait intoxiquer par certains magazines «spécialisés» ces derniers mois : les Sex Pistols n'ont pas été «fabriqués» par leur manager mais tout simplement réunis par le guitariste Steve Jones après que «Wally» Nightingale ait proposé aux inséparables Cook et Jones de faire de la musique ensemble. En 1973, après plus d'un an de galères avec des musiciens qui ne viennent pas aux répétitions, ou très rarement, Jones recrute Glen Matlock (basse). La rencontre se fait au magasin de Malcolm McLarenMatlock est vendeur occasionnel et Jones voleur occasionnel. Leur futur manager n'y est pas pour grand chose puisqu'il ignore que Matlock est bassiste (dixit Matlock lui-même). Steve Jones recrute ensuite John Lydon (Rotten) en 1975 avec l'aide de Bernie Rhodes qui va dans son sens face à un McLaren qui ne cesse de proposer un New-Yorkais (Richard Hell, Sylvain Sylvain etc.). La rencontre se fait également au magasin où tous ces gosses traînent depuis quelques années déjà, d'où la légende du boys band formé par McLaren dans sa boutique. Si tous les groupes qui se forment autours d'une bière dans un bistrot devenaient le boys band du patron du bar, l'histoire du rock en serait saturée... Le mythe grotesque du boys band vient entre autre, du film La Grande Escroquerie du Rock N'Roll, scénario mégalo du manager où il apparaît comme le grand chef d'orchestre et fait passer le groupe (surtout Rotten) pour de simples marionnettes. Parenthèse refermée.
Sex pistols
Les Sex Pistols vont donc inspirer du monde, beaucoup de monde et c'est sans doute pour cela qu'ils se font tant détester, encore aujourd'hui. En effet, lorsqu'on galère dans le circuit du rock depuis des lunes, et qu'un groupe de gamins sortis de nulle part a tout à coup droit à une chronique dans le NME (Neil Spencer, février 76) après seulement 4 mois de concerts dans des universités, il y a de quoi prendre les boules. C'est grâce à cet article que vont se former Buzzcocks et la scène de Manchester. Dans le tourbillon Sex Pistols naissent également Penetration, Adverts, Chelsea, Damned dont Rat Scabies sera roadie occasionnel, Generation X de Billy Idol et Siouxsie & the Banshees issus du Bromley Contingent (groupe de fans de la première heure), Adam & the Ants dont le chanteur Stuart Goddard les fait jouer en Novembre 1975, en première partie de son groupe de l'époque, Bazooka Joe. Également très inspirés par les Sex Pistols, The Clash se forment après que Joe Strummer les ait vu en première partie de ses 101'ers. Ce soir-là, il comprend qu'il doit passer à autre chose. Fini le Pub-Rock, place au Punk-Rock

Sex Pistols - Substitute


Précisons que le Punk a touché d'autres pays que les trois précédemment cités, par exemple, le Canada (Teenage Head, The Diodes), l'Écosse (Johnny & the Self-Abusers, futurs Simple Minds), La Belgique (Razors), le Danemark (The Sods), mais aussi la Hollande, l'Allemagne, l'Irlande, la France etc. Le nombre de groupes, fanzines, disques, labels sortis de l'ombre entre 1975 et 1978 est incalculable.

Fernand Naudin

 Teenage Head - Ain't Got No Sense

Les Invétérés du Rock Podcast 16 novembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock 

Podcast 16 novembre 2016

Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog! Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu:
by Auguste Marshal
Les Invétérés du Rock - Emission radio Rock by Auguste Marshal

Play List:
Presidents of the U.S.A: Lump - Dogs: The most forgotten French boy - Jeff Buckley: Hallelujah - Pixies: I Can't Forget (Leonard Cohen cover) - Rem: First we take Manhattan (Leonard Cohen cover) - Foo Fighters: Everlong - Mister Moonlight: Now I'm Down - Johan Asherton: Glamour Bay - Elliott Murphy: Never Say Never - Happy Hate me notes: Blue afternoon - Cure: Kiss me - Echo And The Bunnymen: The Killing Moon - Iggy Pop: Sunday - Tommy Keene: Run Now.

mercredi 16 novembre 2016

Manuel Etienne

Manuel Etienne

Manuel Etienne
Manuel Etienne - Ni pluies Ni Rien

Auteur-compositeur, chanteur et guitariste, Manuel Etienne a démarré sa carrière solo en 2012 avec l'enregistrement de l'album Détails. Il ne s'agissait pourtant pas d'un inconnu puisqu'il avait précédemment officié au sein des Toxic Kiss, The Spangles ou encore Lova Mi Amor. Son univers poétique et romanesque nous entraîne dans des histoires parfois décalées, certains proches n'hésitant pas à juste titre à le comparer à Rodolphe Burger (Kat Onoma) tant son phrasé, ses textes et sa musique déversent une intensité et une atmosphère tangible si particulière. Le style oscille et virevolte autour de chansons tantôt en anglais tantôt en français, un Rock énergique et une pop délicate, des inspirations aussi cohérentes et pourtant tranchées... Alain Bashung, Les Pixies, The Smiths ou Nick Drake...


Manuel Etienne
Manuel Etienne
Le troisième album Ni Pluies Ni Riens, produit par Christian Quermalet, sort le 18 novembre 2016 sur les labels Les Disques De La Face Cachée (Metz) et Lafolie Records (Paris) - Distribué par Differ-Ant
Le premier titre de l'album Arcane99 nous plonge dans une ambiance profonde et nébuleuse, dans une atmosphère tendue, sous pression, prêt à imploser... et sur ce titre, le troisième acte enragé se situe dans les dernières 30': 
A écouter... jusqu'au BOUT!

Manuel Etienne: Arcane99 - LP: Ni pluies Ni Riens



MANUEL ETIENNE chant, guitares, chœurs DAVID L'HUILLIER batterie, percussions, chœurs TOM ROCTON guitares, claviers, machines, trombone, chœurs FABIEN PILARD basse, chœurs.
Manuel Etienne
Manuel Etienne

Manuel Etienne : Marina (précédent Lp: Vaudémont - 2014)

40 ans de Punk? Volet I

40 ans de Punk? 

40 ans de punk?
40 ans de punk?

 (1ère partie)


« Punk » ! A lui seul, ce mot regroupe bien des choses, musique, look, fanzines, labels, clubs, attitude, mouvement social et culturel. 1976 est vue par certains comme la «naissance» du punk, naissance discographique, vestimentaire et culturelle, et en même temps son apogée qui ne durera finalement que jusqu'à la fin de l'année suivante, tout au plus. Ensuite, le Punk mutera, sera récupéré, travesti, marketé, avant de redevenir underground, ce qu'il est encore aujourd'hui, malgré les célébrations pompeuses et autres ridicules musées parisiens. Pour en arriver là, il y eut le Proto-Punk (Stooges, MC5, Death, etc) le Glam (Bowie, Roxy Music, Sweet, T-Rex...) et bien sûr les 50's et 60's avec leurs lots de Rockers, Mods, Garage Bands et artistes de Rhythm N'Blues. Pour les Punks, Chuck Berry, Trashmen, Sonics, Velvet Underground, Who, Small Faces, Creation, Ike & Tina Turner et d'autres encore, comptent autant qu'Iggy et ses Stooges, David Bowie ou les New York Dolls.

The Trashmen : Surfin Bird



Début des années 70

Revenons donc au début des années 70. Des gosses veulent imiter leurs idoles et décident de former des groupes. Malheureusement, à cette époque, si on ne sait pas jouer comme Eric Clapton ou Jimmy Page, c'est plutôt mal engagé pour monter sur scène. Et même lorsque la formation tient la route, si on n'a pas une flotte de camions, des tonnes de matériel et un tas «d'amis» dans l'industrie pour réussir, les choses semblent impossibles. Sans oublier que la mode est aux concerts en stades et que le «cirque» musical est devenu à la fois pompeux, méprisant et terriblement ennuyeux. Où est la magie des 60's et ses groupes qui jouaient dans des clubs? Où sont passés les musiciens que l'on pouvait approcher, avec qui on pouvait discuter après les concerts? Ces 70's naissantes ne sont décidément pas du goût de tous. Vont alors se former des groupes qui ont envie de changer les choses et se moquent de savoir jouer comme Yes ou Pink Floyd. Fini les stades, fini les stars et leurs shows démesurés. Les solos de dix minutes et les chansons d'un quart d'heure sont bons pour la poubelle.
I hate Pink Floyd
Perfecto, jean's déchirés et baskets usés jusqu'à la corde, avec les Ramones c'est droit devant, pendant 2 minutes maximum et sur trois accords. C'est là toute leur génie, avec une recette hyper simple, ils écrivent des titres fabuleux. Blitzkrieg Bop, Loudmouth ou Beat On The Brat sont intemporels, magiques et d'une efficacité redoutable. Formé à New-York, dans le Queens (Forest Hill), le groupe donne un concert le 30 mars 1974 avec une structure différente de celle qu'on connaîtra plus tard. Dee Dee est guitariste et chanteur, Johnny guitariste et Joey batteur, mais la formule ne convient pas. Dee Dee devient alors bassiste et Joey passe au micro. Reste à trouver un batteur, ce sera Tommy qui fait son premier concert en tant que Ramone le 16 août 1974, soit deux ans avant «l'explosion» punk, si on peut appeler ça ainsi. Bien évidemment, les Ramones ne sont pas le seul groupe US du genre, il y a Johnny Thunders & the Heartbreakers formés en 1975 comme The Weirdos, Nuns, ou encore Frankenstein de Cleveland (avec d'anciens Rocket From The Tombs) qui deviennent les Dead Boys et s'exilent à New-York. L'année suivante apparaîtront Dils, Crime, Randoms, puis Avengers, et beaucoup d'autres.

The Ramones (Musikladen 1978)


Dans cette première partie des seventies se forment également deux gangs en Australie, les Saints et Radio Birdman. Ces derniers n'ont jamais vraiment été considérés comme un groupe punk par la presse de l'époque, influencés à la fois par les Stooges, les groupes Garage et les Doors, Radio Birdman est encore aujourd'hui considéré comme une formation Proto-Punk plutôt que Punk. Les Saints, en revanche, y sont associés, au moins le temps des deux premiers albums.

The Saints
The Saints
Musicalement proche des Ramones sur certains titres comme « I'm Stranded », le style est toutefois un peu plus élaboré avec riff, solo et parfois même des cuivres, ce qu'on ne trouve pas chez les faux frères New-yorkais. Formés à Brisbane Australie en 1974, les Saints donnent leur premier concert la même année. Au début, leur set-list comprend des reprises de Ike & Tina Turner (River Deep Mountain High) et Del Shannon. Ils sortent leur premier single de façon totalement autonome (on dira plus tard «Do It Yourself») en 1976 sur leur propre label, Fatal Records, ce qui leur permet de signer un contrat avec Harvest, une division d'EMI, en 1977. Côté «look», on n'est pas chez les Ramones ou les Sex Pistols, les Saints semblent totalement éloignés du sujet, c'est aussi cela, le punk, une attitude, une affirmation de soi, un choix. Même si le groupe a été largement ignoré, pour ne pas dire méprisé par les médias à ses débuts, il n'en demeure pas moins que ses deux premiers Lp sont des incontournables du genre (au même titre que Radio Birdman) et que les Saints ont tout à fait leur place dans l'histoire du Punk. Enfin, comme les USA, l'Australie va connaître son lot de jeunes groupes excités à l'idée de prendre la place des dinosaures du Rock: X, formé par Ian Rilen qui deviendra bassiste de Rose Tattoo, Cheap Nasties, Scientists (dans lequel officie l'ex-Cheap Nasties Kim Salmon), The Victims, Manikins (ex-Cheap Nasties), The Boys Next Door (futur Birthday Party avec Nick Cave), etc...

The Saints : This Perfect day


Et l'Angleterre, me demanderez-vous? J'y viens ! Enfin demain, sur ce même Blog!

Fernand Naudin

samedi 12 novembre 2016

Les Sheriff

Les Sheriff

Les Sheriff
Les Sheriff

Récemment, une affiche posée devant une gare du fin fond de la France a attiré mon attention : «les Sheriff en concert». 
J’ai bien lu ??? Les Sheriff en concert, the famous french punk rock band , nos Ramones à nous. Rewind.

Les Sheriff : A coups de batte



Crée en 1984 du côté de Montpellier, le groupe sévit jusqu’en 1999 avec, comme bon nombre de groupes, des splittes, des reformations, des line-up différents. Mais concentrons-nous sur ce qui nous intéresse: la Musique. Là où on peut les comparer aux Ramones, c’est par la simplicité des morceaux, des textes dépouillés et humoristiques: là où les Ramones parlent de «taper sur le crétin» (Beat on the brat), les Sheriff parlent de mettre «les 2 doigts dans la prise» ou vantent les mérites des «coups de battes de base-ball». Ils feront d’ailleurs la première partie des Ramones, à Pau en 1992. Et alors que l’intro du concert des Ramones consistait à un «1-2-3-4» braillé par Dee Dee, les Sheriff s’annonçaient en hurlant: «on est les Sheriff et on fait du bruit».
Comme pas mal de groupes de Rock, après une séparation ils se reforment en 2012, puis en 2014-2015 jusqu’à cette fameuse tournée qui les verra réveiller l’Hexagone. 
Trêve de parlotes, écoutez plutôt ceci…..

Etienne Frelet

Prochaines dates de Concert sur le site officiel des Sheriff

Les Sheriff: Pas de doute


vendredi 11 novembre 2016

Keith Richards - Paroles

Keith Richards - Paroles

Keith Richards - Photo Wells Tower,Richard
Keith Richards - Photo Wells Tower,Richard Burbridge
Au départ le peintre à une toile. L'écrivain à une feuille de papier. Le musicien, lui, a le silence.

Keith Richards

Keith Richards - Gimme Shelter (LIVE )


mercredi 9 novembre 2016

Les Invétérés du Rock Podcast 09 novembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock 

Podcast 09 novembre 2016


Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog! Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu:
by Auguste Marshal
Les Invétérés du Rock - Emission radio Rock by Auguste Marshal

Play List: 
Undertones - Paul Weller - Paul Kelly - Stranglers - Snipers - The Damned - The Only Ones - Del Lords - Roadrunners - Talking Heads - The Opposition - The Shifters - The Buzzcocks - Joe Strummer - The Kinks.

London Cowboys : Tall in the saddle

 London Cowboys : Tall in the saddle

London Cowboys : Tall in the saddle
London Cowboys : Tall in the saddle
Derrière ce nom énigmatique de Cowboys londoniens se dissimule un groupe de rock britannique du début des 80's. London Cowboys ont vu le jour avec Steve Dior au chant et Barry Jones à la guitare, dans la lignée des groupes inspirés par les New York Dolls. Les deux compères déjà associés au sein des Idols se retrouvent dans cette formation autour d'un rock efficace et racé, avec une formation rythmique qui  n'a eu de cesse de changer au fil des prestations. Le Wiki du groupe relate des concerts où batteur et bassiste ne connaissaient pas toujours très bien les compos faute d'être restés suffisamment longtemps dans la formation, avec pourtant une énergie, une intention et une complicité rare entre Dior et Jones capable de faire oublier ces travers à toute une salle.
Leur premier album Animal Pleasure sort en 82' et est généralement considéré comme un concentré luxueux de leur talent. Il y aura également On Stage en 1986 et entre les deux, un petit album que j’apprécie particulièrement: Tall in the saddle! Particularité historique, toutes les basses sont signés de l'ex-Pistols: Glen Matlock!

 London Cowboys : Tall in the saddle - 1984


Parmi les anecdotes concernant ce groupe, l'une des premières guitaristes période pré-London Cowboys était une certaine Chrissie Hynde (Pretenders). Glen Matlock signera le titre Street Full of Soul sur un 45 Tours sorti chez Flicknife records en 83'. Steve Dior fut également un temps le colocataire et ami d'un certain Sid Vicious... tout une époque.

London cowboys : Street of soul - 1983

Parmi les membres honoraires des London Cowboys, on comptera notamment leur ami Johnny Thunders au tout début. En 1987, une tournée spéciale regroupera Jerry Nolan, Barry Jones, Glen Matlock et Johnny Thunders... moment historique sans aucun doute!

En 2008 une compilation intitulée Relapse sort sous forme de double album avec un Best of et un disque d'inédits. Un très beau document hommage accompagné d'un livret biographique, à se procurer...
London Cowboys : Relapse
London Cowboys : Relapse

Les London Cowboys au travers de leurs fluctuentes formations: Steve Dior: vocals, guitar, harp / Barry Jones: vocals, guitar / Pete Wassif, Paul Wassif, Johnny Thunders, Sylvain Sylvain, Waddy Wachtel: guitar / Mike Monroe, Ronnie Asprey: saxophone / Rikki Sylvan, Jim Solar: keyboards / Chris Heilman, Sasha Kritsov, Glen Matlock, Pete Farndon, Arthur Kane, Tony James, Tony Levin , Steve Counsel: bass / Phil Rowland, Dan Gerous, Benny De Massa, Terry Chimes, Rick Morotta, MC Bones, Jerry Nolan: drums.

samedi 5 novembre 2016

Jim Morrison - Paroles

Jim Morrison - Paroles

Jim Morrison
Jim Morrison
D'une certaine façon, je crois que les concerts Rock ont toujours servi une fonction. Ils représentent une chance pour un grand nombre de gens de se rassembler, de s'assembler aussi d'une certaine manière, et simplement de se sentir exister en tant que masse, en tant que nombre...
Jim Morrison

Doors: Break on through

 

vendredi 4 novembre 2016

Stray Cats - Johnny : l'impossible rencontre

Stray Cats - Johnny: l’impossible rencontre !!!

Stray Cats - Johnny
Stray Cats - Johnny

1981: je traine mes guêtres à Dijon, en terminale. Calme plat au niveau musical… Ah non, un gars de mon bahut joue avec les «je t’attendrai dans le vide-ordures» Snipers, et surtout Tony Truant, un beaunois, incorpore les Dogs
La classe !!! Mais un jour, un titre se met à passer la radio, bourré d’énergie. C’est quoi ça ? Les Stray Cats ? Mais c’est hachement bien !! Le titre Rock this town réveille un paysage musical des plus ternes.

Stray Cats: Rock this town 


Après 3 albums, le groupe splitte et chacun des membres part sur des projets différents. Mais avant cela, aura eu lieu une rencontre improbable: Hallyday-Stray Cats, tout cela enregistré à Nashville (Nashville !). Nos matous n’ont pas hésité à annuler plusieurs concerts pour être de la fête. Et cela donne ça !

Stray Cats and Johny Halliday: That' all right mama



Ah, au fait, le guitariste sur Johnny be Good s’appelle Carl Perkins… Mais si, le créateur de Blue Suede Shoes. Ni plus, ni moins…

Stray Cats and Johnny Hallyday: Johnny Be Good


Alors s'il est de bon ton de se gausser d'Hallyday, je reprendrai une phrase mise en exergue sur le forum des Wampas: "quand Johnny mourra, ceux qui ont craché dessus se mettront à l'aimer".
Méditons...

Etienne Frelet

jeudi 3 novembre 2016

Les Invétérés du Rock Podcast 02 novembre 2016

Les Invétérés du Rock - Emission Radio Rock 

Podcast 02 novembre 2016


Nouvelle émission radio: Les Invétérés du Rock diffusée chaque mercredi à 19H00 sur Radio Cultures Dijon et en Podcast sur le Blog! Au menu des réjouissances Rock'n'Roll, une play List concoctée avec amour bien entendu:
by Auguste Marshal
Les Invétérés du Rock - Emission radio Rock by Auguste Marshal


Au programme  Plimsouls: Shaky City - Paul Collins' Beat: Look But Don't Touch - Bob Dylan: Like a rolling Stone - Cake: I will survive - London Cowboys: Blue Murder - Radiohead: High and dry - Kid Pharaon: I’d like to know - Dominic Sonic: When My Tears Run Cold - Les Ablettes: Tu verras - Gamine: Voilà Les Anges - Blessed Virgins: Ecoute Cochran - Jeff Buckley: Love, You Should've Come over - Archive: You Make Me Feel - Joan Jett: I Love Rock and Roll -

Summer Brackets

Summer Brackets

Summer Brackets
Summer Brackets
Ils nous viennent de Picardie, Bretagne, Belgique et Paris à la fois: les Summer Brackets sont un groupe actuellement bien en place! Ils nous distillent un rock saupoudré d'influences "punk garage mélodique", inspiré d'un son sixties énervés, remuant et dansant à souhait! Je ne sais pas si c'est l'effet produit par le chanteuse Iza, mais je me suis d’emblée projeté dans l'univers des B52's ou des Betty Boop. Leurs préférences vont des Kinks aux Stranglers, Sex Pistols en passant par les Flamin'Groovies, Stooges, Talkin'heads ou Undertones... je m'arrête là car ils sont inarrêtables, disposant semble-t-il d'une palette d'inspiration musicale en corrélation parfaite avec les aspirations de ce blog!

Summer Brackets : A name in the eye


Summer Brackets: une petite découverte pour ce groupe de scène disposant d'un album fraîchement sorti A name in the eye, un rock fun, énergique et vivifiant, comme eux... rencontre avec l'équipe.

D’où vient le nom du groupe?
Iza (chant): Summer Brackets veut dire «parenthèses d'été»… En fait, à mes yeux, ça ne signifie pas que «bleuettes ou amours d'été», non, ça fait aussi et surtout référence aux catastrophes de l'été, genre Tsunamis, inondations etc. Et pour moi qui hait la chaleur, c'est synonyme aussi de pétage de plomb! Donc, on pourrait dire que ça signifie «tempête du cerveau» ou «Brainstorming».

Summer Brackets, c'est un groupe qui a déjà du vécu?
Iza (chant): En 2003, suite à la tournée Radio Birdman, on a décidé avec Fred de monter un groupe de rock avec des potes qui étaient aussi à cette tournée mémorable. Il y a eu pas mal de Cherokees dans les Summer Brackets, beaucoup de changements basse-batterie, Pascal est arrivé il y a 7 ans et Fil, il y a 3 ans et je pense qu'on s'est enfin trouvé, avec Pascal et Fil. C'était très drôle, ce concert où Fil est venu nous voir… Il était en béquille et il a pogoté tout le concert ! Sam, ami et batteur des DickTracy Lords nous avait gentiment dépanné pour ce concert. A la fin du concert, Fil m'a demandé quand on rejouait et je lui ai répondu « quand on aura un batteur » et là, oh joie, bonheur, il s'est proposé ! On était aux anges. Le lendemain, on a passé la journée à s'échanger des photos de tous les disques qu'on avait des Soft Boys. Pas de doute, on était de la même famille !

Summer Brackets : Floating



L'abum s'intitule "A name in the eye"
Fred (Guit): On l'a sorti discrètement lors du concert à l'Armony le 20 fev 2016, c'est de l'autoprod, donc le stock de 33t nous appartient, on a décidé de le mettre uniquement dans quelques magasins en point de vente, faire de la vpc et de la vente en concert. Il représente un instantané des Summer Brackets 2016, on y trouve tel quel le set de concert, sans velléité de transformation par une production très colorée ou des arrangements supplémentaires, personne ne le souhaitait dans le groupe.
Pascal (basse): On voulait surtout retrouver le "mordant" des compositions, avec un son qui croque. On en est très satisfait.
Iza: Les nouveaux Summer Brackets! (Le premier album était plus barré et plus compliqué et il n'y avait que moi qui chantais. Cette fois, il y a des chœurs!)

Comment s’est passé l’enregistrement?
Fred (Guit): Six jours de prises pour boucler les 12 titres.
Mixage 1/2 journée par titre, plus échelonné dans le temps, ce qui a permit de rectifier le tir au fur et  à mesure de l'avancée du mix sur les titres précédemment mixés.
Iza: J'avoue que ce fut chaud pour moi. Je venais de perdre mon père et j'étais loin d'être sûre que je réussirais à chanter et à chanter juste surtout. En réalité, j'ai pondu les 12 morceaux d'un coup en trois prises et on a gardé les deux premières. Je ne sais pas comment j'ai fait mais c'était nickel!

Merci aux Summer Brackets pour leur gentillesse, on peut découvrir 3 titres de l'album sur Summer Brackets bandcamp.com
Dernière précision: pour se procurer le vinyle, il est en vente chez les disquaires parisiens Gilbert Joseph (Cluny Sorbonne), Le Rideau de Fer (18ème) et Exodisc (18ème). Pour des commandes par correspondance (Province et Belgique), n'hésitez pas à nous contacter via Facebook Summer Brackets ou par mail fredtriskel@hotmail.com
On est fin prêt!

Photo Isabelle Mordant
Summer Brackets - Photo Isabelle Mordant





mardi 1 novembre 2016

Trick or treat!

Halloween dans les Clips Rock !!!


Halloweenn
Halloween est fini et vous avez peut-être veillé pour faire la fête des sorcières, fantômes et autres créatures effrayantes ou maléfiques… J'espère ne pas être tombée sous le coup d'un sort, à vrai dire Halloween je m'en balance comme de mon premier balais.
En revanche c'était une belle occasion d'écouter une sélection de quelques morceaux qui tombent à propos.
Un homme fantomatique semant la mort de sa main droite rouge, une sorcière condamnée au bûcher, une berceuse macabre racontant l'histoire d'un homme servant de quatre heure à une araignée et un requiem poignant… voici les ingrédients de ma potion.
Si vous avez d'autres ingrédients à ajouter, à vous de jouer!

Aniosh Ka 

Nick Cave & The Bad Seeds - Red Right Hand


 Queens Of The Stone Age - Burn The Witch

 

 The Cure : Lullaby

 

 Radiohead - Street Spirit