40 ans de Punk? Volet III
40 ans de Punk? Volet III - 3ième partie
40 ans de Punk? |
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A Londres, le 100 Club, habitué au Jazz, ouvre ses portes au punk. Certains clubs sont créés pour l'occasion, dont le Roxy qui fermera au bout de trois mois et le Vortex. A New York, le CBGB's a un temps d'avance, Ramones, Dead Boys et tant d'autres sont devenus des habitués depuis quelques années déjà.
Dead Boys: Search Destroy
Des fanzines apparaissent : «Punk», «Sniffin' Glue», «Ripped and Torn», «More On», «Skum», «Bondage» chacun est libre de faire ce qu'il souhaite, d'écrire ce qu'il veut, au format qu'il veut, quand il le veut etc... Des labels voient le jour, comme Fatal Records, créé par The Saints pour sortir leur premier single, New Hormones, le label éphémère des Buzzcocks, et Factory, celui de Tony Wilson à Manchester.
Pour ceux qui souhaitent se renseigner sur le Punk anglais, l'ouvrage de référence est «England's Dreaming» de Jon Savage (que les journalistes de Rolling Stone considèrent comme une bible alors que leur hors-série spécial Punk est truffé d'erreurs. L'ont-ils lu?). Côté Ramones, «Sur la route avec les Ramones» de Monte Melnick et Frank Meyer est une mine d'informations, vous y trouverez tout ce que vous cherchez ou presque, les concerts, l'histoire, le témoignage des membres du groupe et de son entourage, des photos inédites etc... Sur le Punk US, il y a bien «Please Kill Me», mais attention certains témoins ont le sens de l'exagération et un ego assez boursouflé. Pour les Sex Pistols, «L'Histoire intérieure» de Fred et Judy Vermorel, sorti avant le film tartuffe du manager et réédité en 2011, c'est le seul livre à parler du groupe et de Sid Vicious au présent. Également «Day By Day» de Lee Wood, en Anglais, mais assez facile à comprendre, il retrace l'histoire du groupe depuis sa création sous le nom des Swankers en 1972 jusqu'à sa séparation à San Francisco en janvier 1978.
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Et 40 ans après, que reste-il?
Oubliez les punks à chien en treillis militaire. Le punk a toujours été créatif, le punk c'est organiser des concerts de façon autonome, c'est former des groupes sans plan de carrière, c'est faire ses propres fringues, ses fanzines, son blog, sa page internet etc, bref, c'est être actif, c'est faire les choses avec trois bouts de ficelles et son argent de poche si nécessaire, mais c'est faire («Do it yourself!»).Pour ceux qui souhaitent se renseigner sur le Punk anglais, l'ouvrage de référence est «England's Dreaming» de Jon Savage (que les journalistes de Rolling Stone considèrent comme une bible alors que leur hors-série spécial Punk est truffé d'erreurs. L'ont-ils lu?). Côté Ramones, «Sur la route avec les Ramones» de Monte Melnick et Frank Meyer est une mine d'informations, vous y trouverez tout ce que vous cherchez ou presque, les concerts, l'histoire, le témoignage des membres du groupe et de son entourage, des photos inédites etc... Sur le Punk US, il y a bien «Please Kill Me», mais attention certains témoins ont le sens de l'exagération et un ego assez boursouflé. Pour les Sex Pistols, «L'Histoire intérieure» de Fred et Judy Vermorel, sorti avant le film tartuffe du manager et réédité en 2011, c'est le seul livre à parler du groupe et de Sid Vicious au présent. Également «Day By Day» de Lee Wood, en Anglais, mais assez facile à comprendre, il retrace l'histoire du groupe depuis sa création sous le nom des Swankers en 1972 jusqu'à sa séparation à San Francisco en janvier 1978.
Fernand Naudin
tout est dit!amen..
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