John Mellencamp

John Cougar Mellencamp

John Mellencamp

John Mellencamp
John Mellencamp

De Cougar à Mellencamp : The Lonesome Jubilee

John Mellencamp est de la trempe de ces artistes qui ont posé très tôt les bases d'une carrière solide et bien ancrée. La soixantaine passée, avec 23 albums studios à son actif, une carrière de peintre et d'acteur au cinéma et au théâtre, John continu de tourner pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. 
John a commencé dans les années 70' à une époque où sa musique était déjà en décalage avec les courants de l'époque. Souvenez-vous, on l'appelait à l'époque John Cougar, surnom imposé par son manager Tony Defries, manager de David Bowie, mais également l'homme qui a lancé les carrière d' Iggy Pop et de Lou Reed.... Certes c'était évidemment difficile de s'opposer au grand Tony, mais heureusement pour lui, John a rapidement associé au patronyme Cougar son véritable nom de famille Mellencamp, pour le bazarder enfin en 1991 avec l'arrivée d'une petite bombe de rock américain : l'album When ever we wanted.
Soit dit en passant, compte tenu des associations argotiques de vieilles femmes séductrices associées au nom Cougar dans les années 2000, John a eu bon nez d'abandonner ce surnom de vieille star rock has been.

John Mellencamp : Jackie Brown - Big Daddy - 1989


Si la carrière de John Mellecamp a démarré dans les années 70', le succès s'est fait attendre une bonne dizaine d'année avant de pointer le bout de son nez. L'album American Fool - 1982 - marquera un premier pas décisif pour l'envol de sa carrière. Plus de 5 millions d'exemplaires vendus et les titres Hurt so Good et Jack and Diane respectivement numéros 2 et 1 aux USA !

John Mellencamp - Jack& Diane - American Fool - 1982 


La partie discographique qui reste le plus profondément gravée dans ma mémoire se situe plutôt à la fin des années 80' et jusqu'au début des années 90'.

John Mellencamp
John Mellencamp
Sur les 22  albums, mes préférences sont accordées sans conteste à Scarecrow - 1985 - Lonsesome Jubilee - 1987- le magnifique Big Daddy - 1989 - avec notamment le magnifique titre Jackie Brown, sans oublier When ever we wanted - 1991 - l'un des albums les plus rock de sa discographie dans lequel John nous propose une musique résolument moderne, tantôt pop Last Chance, tantôt agressive et musclée avec Love and happines, complètement détachée des influences traditionnelles et un brin country : le violon et l'accordéon sur un habillage rock sont largement troqués par l'électricité Rock'n'Roll des guitares acérées... j'adore.

John Mellecamp : Love and Happiness - When ever we wanted - 1991


John Mellecamp : Last Chance - When ever we wanted - 1991



L'une des particularités de John Mellencamp est son style un peu décalé, mi rocker, mi farmer, mi cow-boy, mi indien. Ses textes humanistes, toujours proches de la chronique sociale nous rappellent parfois l'univers de Bruce Springsteen, l'homme est par ailleurs largement connus pour ses engagements pour la cause écologiste, ses prises de positions politiques et son activisme. C'est pourtant un artiste qui a su dans l'ensemble rester relativement discret concernant sa vie privée et qui cultive depuis longtemps une certaine simplicité qui a l'avantage de laisser cette impression qu'il est proche de nous !

Dernier album en date: John Mellencamp Featuring Carlene Carter ‎– Sad Clowns & Hillbillies - 2017 - Republic records.

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Congratulation :

Le 30 Juillet 2012 à San Jose,  Mellencamp a reçu le prix John Steinbeck, décerné aux personnes qui incarnent l'esprit de "l'empathie, l'engagement envers les valeurs démocratiques, et la croyance de Steinbeck dans la dignité de l'homme du commu".

Auguste Marshal

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