Can’t You Hear Me Knocking - The Rolling Stones

Can’t You Hear Me Knocking - The Rolling Stones

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Rolling Stones

On ne savait même pas que l'enregistreur tournait, on pensait que c'était fini.

Can’t You Hear Me Knocking est un morceau vraiment atypique sorti en 1971 sur l'album Sticky Fingers des Rolling Stones avec son intro tonitruante en open tuning G. Pour Rappel, Keith avait l'habitude de retirer la corde la plus grave, 5 cordes sur sa telecaster favorite,  soit une partie du célèbre théorème de Keith, en réponse à la question : que faut-il pour jouer de la guitare?
"5 cordes, 3 notes, 2 doigts et un trou du cul"


The Rolling Stones - Can’t You Hear Me Knocking 



Les premières sessions ont démarré en décembre 1969 en Alabama, et une bonne partie de l’enregistrement a été effectué dans le studio mobile des Rolling Stones à Stargroves entre l’été et l’automne 1970 - Le Rolling Stones Mobile Unit, un camion-studio bourré de matos... A la fin de l'une d'elles, le travail sur Can't You Hear me knocking semblait terminé, et pourtant, Mick Taylor continu, en improvisation soudaine:

Mick Taylor :
"Vers la fin de la chanson, j'avais juste envie de continuer à jouer. Tout le monde posait ses instruments, mais la bande tournait toujours, et ça sonnait bien, alors tout le monde a rapidement repris leurs instruments et a continué à jouer."
Confirmation par Keith Richards:
"On ne savait même pas que l'enregistreur tournait, on pensait que c'était fini. On grattait nos guitares et ils ont laissé l'enregistreur tourner. Ce n'est qu'à la fin, lorsqu'on a entendu l'enregistrement, qu'on a vu qu'ils avaient gardé la prise. On a alors réalisé qu'on avait deux morceaux: le titre et la jam."
Au final, un morceau rare dans le répertoire des Stones, ça commence comme un bon vieux blues Rock stonnien ancré dans un Riff aux accents vintage, assez classique pour notre ami Keith,  et donc à 2.40 minutes, césure totale, un long final au rythmes latinos largement inspiré de l'univers de Santana! C'est chaud, dansant, inhabituel chez les Stones et pourtant tellement bon... quelques instants de laissé allé peuvent changer la face d'une chanson.

Auguste Marshal


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