Nuit Punk à l'Olympia - Le Rock d'ici à l'Olympia -
Nuit Punk à l'Olympia - Le Rock d'ici à l'Olympia - 1978
Nuit Punk à l'Olympia
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Concet Punk à l'Olympia
La fin des années 80 vit une plethore de groupes français s’essayer au Punk…Parmi eux, ceux qui réussirent à enregistrer un «live» peuvent se compter sur le doigt d’une main…
En dépit de ce triste constat, un album (le seul!) peut rendre compte de ce que furent les années Punk en France: Le Rock d’Ici à l’Olympia, enregistré dans la salle mythique en juillet 1978, à l’initiative de Philippe Constantin, éditeur et directeur artistique chez Pathé-Marconi. Avec, dans la track-list : Starshooter, Marie et les Garçons, Diesel, Bijou, Electric Callas, Lou’s, Asphalt Jungle, Guilty Razors…
Marie et les garçons : Rien à dire
Pour la petite histoire, Kent (Starshooter), avait hurlé : «à l’époque de Bécaud, le public cassait les fauteuils…», et arriva ce qu’il devait arriver: les fauteuils furent arrachés et portés sur scène, comme des offrandes…
Starshooter : 35 Tonnes
Marie-France, célèbre transexuelle de la jet-set parisienne (qui enregistrera un album avec Bijou un peu plus tard…), arriva sur scène pendant le set de Starshooter, commença un strip-tease, jusqu’à ce que les punks s’aperçoivent qu’il y avait tromperie sur la marchandise… «on entendait les mâchoires tomber sur le sol», déclarera Philippe Manœuvre un peu plus tard…
Patrick Eudeline (Asphalt Jungle) : «ce soir là, je me suis battu avec une fille du groupe Lou’s, à propos d’une querelle sur les horaires de passage. Je lui ai dit que je ne tapais pas sur les filles mais, après son coup de pied dans mes couilles, c’était plus la même histoire…». Good time of Rock’n Roll, comme le dira plus tard Bob Seger…
Electric Callas - I Wanna Be Your Dog (Reprise des Stooges)
Et regardez attentivement la pochette: les fauteuils cassés trônent, sagement alignés par paquet de 15. Qui a parlé de récupération?
En attendant, la (presque) seule trace live de ce mouvement en France… à écouter au plus tôt pour «voir ce que c’était…».
Etienne Frelet
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