ELVIS PRESLEY : tout est de sa faute
ELVIS PRESLEY : tout est de sa faute...
Elvis Presley |
Elvis Presley - décédé le 16 août 1977 : l'année punk...
J’ai écouté Clash, les Ramones, The Damned, les Sex Pistols. J’ai écouté les Go Go’s, The Runaways, Blondie. J’ai écouté Springsteen, Bob Seeger, Dylan. J’ai écouté les Dogs, les Wampas, Bijou, Oberkampf. J’ai écouté Cure, Siouxsie, the Stranglers. J’ai écouté les Stray Cats, Crazy Cavan, Matchbox. J’ai écouté les Kinks, les Beatles, les Stones. J’ai écouté 0tis Redding, Sam Cook, Aretha Franklin. Un seul dénominateur commun: Elvis Presley. Décédé il y a exactement 40 ans, le 16 aout 1977.
Car on peut retourner le problème dans tous les sens, critiquer sa période Las Vegas, ses costumes à paillettes qui clignotent, son visage bouffi et son embonpoint prononcé, gonflé au beurre de cacahuète: avant lui, il n’y avait RIEN! (John Lennon a fait le même constat). Quelques crooners, deux ou trois chanteurs de country, de rares bluesmen, pas de quoi sauter en l’air... Et si un beau jour de 1954, il n’avait pas poussé la porte des studios SUN, à Memphis, on écouterait peut-être tous aujourd’hui du Paso doble, de la Rumba, du Tango mais certainement pas de Rock’n’Roll!
Je ne vais pas vous faire l’affront de vous retracer l’HISTOIRE, mais en deux mots Sam Philips, propriétaire du fameux studio SUN cherchait «un blanc qui pourrait sonner comme un noir». Sa secrétaire lui parle d’un jeune camionneur, qui était passé récemment enregistrer un disque pour sa mère. Qu’à cela ne tienne, il le fait venir, le fait bosser sur quelques morceaux, mais la sauce ne prend pas... Allez, petite pause méritée pour le jeune homme aux rouflaquettes et ses deux musiciens, Scotty Moore à la guitare et Bill Black à la contrebasse «slappée» (ce qui a l’avantage de remplacer une batterie...). Elvis entame un vieux Blues d’Arthur Crudup: "That’s all right mama", dans une version plus enlevée que l’original, les deux musicos le suivent, Sam Philips bondit sur sa console d’enregistrement: ça y est, il a exactement ce qu’il cherchait. Le titre est diffusé en radio, le reste appartient à l’Histoire.
Elvis Presley : That’s all right mama
Puis les choses s’enchaînent, Elvis tombe dans les pattes d’un manager particulier: le colonel (?)Tom Parker, et signe chez RCA.
Elvis Presley : Heartbreak Hotel - Live 1956
Tourne dans des navets (à quelques rares exceptions près).
Elvis presley : Jailhouse Rock
Il part à l’armée. John Lennon déclarera:
«le Rock n roll est mort le jour où Elvis est parti à l’armée»
C’est pas faux... Et c’est sans doute pour ça que j’arrêterai là cette bio des plus succinctes. Maintenant, rien ne vous empêche de ressortir un vieux vinyle qui craque et d’écouter qui était le KING, et constater que sans lui, on ne parlerait pas de Rock sur ce blog, puisque le Rock n’existerait pas...
Etienne Frelet
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