The Craftmen Club

The Craftmen Club

The Craftmen Club : Thirty six minutes
The Craftmen Club : Thirty six minutes

Dans les plaines du Far breton

J'espère ne pas trop me tromper en affirmant que vous devez bien avoir deux ou trois chansons qui vous collent aux baskets, qui ont marqué des moments de votre vie et qui lorsque vous les écoutez des années après continuent de vous remémorer les bons souvenirs comme les mauvais.
Je ne déroge pas à la règle et en piochant dans la playlist de ma vie j'y trouve toujours avec grand plaisir un album que j'écoutais en 2009 et qui m'évoquait alors la liberté et l'aventure. C'était la bande originale parfaite de mon road trip.

The Craftmen Club
The Craftmen Club
Aujourd'hui il me donne toujours la même patate, alors forcément, on en parle sur le Blog!
Cet album c'est Thirty-six minutes de The Craftmen Club.

The Craftmen Club : Back in Town



Il était une fois dans l'ouest...


The Craftmen Club est un trio de rock qui voit le jour en 2000, à Guinguamp pour être précis, et composé de Steeve Lannuzel au chant et à la guitare et de Yann Ollivier à la batterie. Plusieurs bassistes se succéderont : Kevin Le Bervet, Mikael Gaudé pour finir par Marc Corlett.
Remarqués par la critique en 2009 à la sortie de Thirty-six minutes, ces artisans (Craftmen) bretons n'en étaient pourtant pas à leur première galette.
En 2001 le groupe sort un maxi de 4 titres suivi l'année suivante d'un Ep de 8 titres. C'est en 2005 qu'ils sortent leur premier album digne de ce nom, I Gave You Orders Never To Play That Record Again, qui leur permettra de faire de nombreux concerts en France. Un passage au Printemps de Bourges les fera rentrer dans la ronde des groupes à surveiller. S'en suivra pourtant une très longue attente avant la sortie de leur album-concept.

Thirty-six minutes

36 minutes, comme son titre l'indique, c'est la durée de cet album. Pas de chichis, c'est direct et rythmé comme l'énergie que ces gars nous envoient. Chantant en français mais surtout en anglais, The Craftmen Club nous racontent au fil de leurs 11 chansons, l'histoire de Gary Blood, un cow-boy parti venger sa famille assassinée. Pas de chichis on vous dit. Et en plus ça fini mal, le héros meurt en plein désert.
   

The Craftmen Club : Gary Blood


Et le désert, ces gars arrivent très bien à nous le faire imaginer. Derrière leur rock crasseux, s'entremêlent des airs de country, de blues, de folk. Leur univers est prodigieusement cinématographique, on voyage direct dans les plaines du Far West.
En voici deux exemples avec les titres Desert land et Death Song le morceau de fin.

  The Craftmen Club : Desert Land 

The Craftmen Club : Death Song

 Plus de signaux de fumée

Après avoir tourné cet album jusqu'au Japon, les Craftmen feront de nouveau une longue pause bien méritée pour sortir en 2013 leur dernier album en date Eternal life que je vous laisserai découvrir par vous même. J'avoue être moins fan...
Depuis silence radio. En espérant que nos trois cow-boys n'ont pas rôti dans l'enfer du désert. Si vous avez des nouvelles?

Anioshka

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