Dee Dee King

DEE DEE: l’âme damnée des RAMONES


Dee Dee King
Dee Dee King

Si Joey Ramone peut être fier de son premier album solo, il n’en est pas de même pour autant chez Dee Dee, l’âme damnée des faux-frères…
Resituons les choses: au bout de quelques années, les RAMONES n’ont plus en commun que le nom et leur goût pour la musique Punk-rock. Parce qu’au niveau des affinités personnelles, on est de loin «de potes qui s’éclatent après le concert». Disons qu’ils se supportaient, et c’est un euphémisme…

Jusqu’au jour où Dee Dee, le plus Ramones des Ramones, las des reproches et des remarques incessantes de Johnny, se fend d’un album solo, que l’on peut considérer comme un bras d’honneur à ce que tout le groupe représente. Et certains considèrent cet album comme «l’une des pires productions de l’histoire du Rock».

Réalisé en 1989, il marque également un changement dans le dress-code imposé par Johnny, jean déchiré et blouson noir: Dee Dee se pointe aux concerts «déguisé en rappeur», chaînes en or et tutti quant. Pourtant, certains titres bénéficient de l’apport aux chœurs de Debbie Harry - Blondie - le batteur est Marky. Mais rien n’y fait. C’est inécoutable. Je vous laisse juge.

Dee Dee King :The Crusher : 

Titre le plus "audible", repris par les Ramones sur « Adios amogos »

 Dee Dee King : Funky Man  - ça se complique

 Dee Dee King : mashed potato time

 bon, là il y a quand même Debbie Harry dans les chœurs...



Dee Dee King ‎– Standing In The Spotlight - 1989 - Label Sir -

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