Misirlou - Dick Dale - Tarentino - Pulp Fiction
Quand une chanson porte un film... Misirlou - Dick Dale - Tarentino - Pulp Fiction
Dick Dale - Misirlou - Pulp Fiction |
1994 - Pulp Fiction
Evidemment, vous vous êtes dit: «Wow, mais c’est la musique de Pulp Fiction!». Vous aurez raison, mais l’origine de ce morceau se perd dans les méandres du temps, puisqu’il est issu d’une mélodie orientale assez classique. Ainsi, plusieurs communautés en revendiquent la paternité... Quoi qu’il en soit, elle perce en 1927, en Grèce, puis explose aux Etats-unis en 1943, avec la version de Nick Roubanis, plus orientalisante que l’originale.
Nicholas Roubanis
Mais c’est en 1960 que paraîtra la version la plus célèbre, popularisée en 1994 par le film de Quentin Tarentino. Et c’est celle qui nous interesse particulièrement.
On la doit à Dick Dale, guitariste de surf musique. Le défi était de jouer le morceau entier sur une seule corde; il s’en acquitte avec brio...
Dick Dale est né en 1932 à Boston, il apprend la guitare avec son oncle, qui lui-même jouait du Oud, pour accompagner les danseuses du ventre. Sportif émérite, surfeur, il cherche à recréer par la musique la sensation qu’il ressent lorsqu'il surf. Ainsi naquit la Surf Musique, dans un savant mélange de reverb’, de trémolo, de staccato et du bourdon...
Les guitaristes apprécieront le premier titre Surf , Let’s go Trippin.
Dick Dale - Let's Go Trippin'
Les teenages accourent de toutes part pour voir ce musicien à la fois rocker et surfer...et il devient le King of surf guitare. Après une éclipse de plusieurs années, due conjointement à des problèmes de santé et une baisse de popularité (la mode a changé...), il remet le pied à l’étrier grâce à ce fameux film de Tarentino, tant et si bien qu’aujourd’hui encore, il est sur les routes... Pour l’anecdote, il existe une version des Beach Boys, sur l’album Surfin USA.
Beach Boys - Misirlou
Une autre version re-popularisera ce morceau: Pump it, des Black Eyed Peas.
Un bon morceau, même trituré dans tous les sens, reste un bon morceau...Non ?
Etienne Frelet
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